Vous avez opté pour des plats audacieux : un foie gras poêlé bouillon thaï, du chevreuil, un dessert au pamplemousse et à l'avocat. N'était-ce pas risqué ?
Vous avez été sacré meilleur apprenti de France en 2012, médaillé d'or aux sélections régionales des Olympiades des métiers, gagnant d'Objectif Top chef et maintenant de Top Chef. Comment expliquez-vous votre réussite ?
Je me suis toujours donné à fond, dans chacune des épreuves. J'ai eu quelques coups de mous. L'épreuve de la boîte noire et de la poularde façon Mère Brazier ont été difficiles. Mais mes parents m'ont remonté le moral, Olivier [Streiff, un candidat, NDLR] m'a aussi beaucoup soutenu, nous sommes devenus amis. J'ai toujours eu un mental assez fort pour surmonter les obstacles.
Votre jeune âge en a-t-il été un ?
Vous n'avez cessé de faire référence à l'Alsace...
Comment vivez-vous votre récente notoriété ?
Vous venez de remporter un chèque de 62 230 €. Quels sont vos projets ?
Pour le moment, rester commis à l'Auberge Saint-Laurent. Je ne veux pas brûler les étapes. J'ai encore beaucoup à apprendre sur la gestion de poste, la gestion d'équipe. Ensuite, j'aimerais parfaire ma formation à Paris. J'attends de voir si l'on me propose de bonnes places. Mais il faut être prudent, certains pourraient vouloir profiter de ma notoriété. Je n'ai que 20 ans, je ne veux pas faire un mauvais choix et passer à côté de ma carrière. Ce qui est sûr, c'est que j'ouvrirai mon propre restaurant dans quelques années, et ce sera en Alsace.
Publié par Propos recueillis par Sonia de Araujo

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