Un texte du projet de loi sur l'économie bleue déclenche une vive réaction

Publié le 04 février 2016 à 18:15
Le projet de loi sur l'économie bleue, actuellement en examen à l'Assemblée Nationale, comporte un volet qui n'est pas du tout du goût du GNI. L'organisation, présidée par Didier Chenet, s'est élevée mardi 3 février contre le texte obligeant les restaurateurs à mentionner le pays d'origine des produits de la mer ou la zone de pêche. Pour elle, « cette nouvelle obligation va à l'encontre du principe de simplification posé par le Gouvernement et n'est surtout aucunement justifiée par les contraintes sanitaires », ajoutant, sur un ton plus sarcastique : « Avant de réfléchir à de nouvelles obligations à imposer aux professionnels de la restauration, le GNI invite le Gouvernement à s'atteler à les faire respecter aux restaurants clandestins qui émergent dans le cadre de l'économie dite collaborative ». La profession estime insupportable le développement des particuliers qui pratiquent le métier de restaurateur chez eux, sans la moindre contrainte. « Comment peut-on nous demander d'afficher l'origine de nos poissons et autres coquillages, sous-entendu qu'ils pourraient ne pas être bons, quand, dans le même temps, on laisse des restaurants clandestins servir des repas sans règles d'hygiène, sans contrôle et proposer de l'alcool sans licence ? » s'interroge Didier Chenet qui juge le principe totalement « scandaleux ». « Nous ne nous laisserons pas faire » promet-il.

Publié par Sylvie SOUBES



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