Allier plaisir de manger et souci de soi, tel est le credo de Fanny Loustau-Chartez. Cette dernière a toujours pris soin de ne pas faire d'excès, mais sans jamais se priver. "On a parfois cette sensation d'être trop 'lourd' en sortant du restaurant, sans tonicité. Soit les portions sont trop copieuses, soit les aliments sont trop gras", relève la jeune femme, qui a décidé d'ouvrir son établissement Shake Eat et son concept de restaurant tonique, en juin 2008, au coeur du quartier Bourse-Opéra (Paris, IIe).
Pourtant, rien ne prédestinait cet ingénieur chimiste de 24 ans à se lancer dans un tel projet, hormis sa soif d'entreprendre et sa passion pour la cuisine. "C'était maintenant ou jamais", lance-t-elle. Avant de sauter le pas, cette dernière a repris un master entrepreneur à l'HEC Paris, puis postulé en tant que serveuse chez Eat Me, et enfin en cuisine, avec le chef Eric Sanchez au Sofitel Paris Bercy, pour se faire la main. En parallèle, son projet aboutit, dans un local de 250 m2, sis dans un quartier à forte affluence, après un investissement de 1,2 M€.
Feng shui ou l'art du bien-être
Son nouveau rôle de gérante lui convient : "On touche à tout, aussi bien au management, et à la communication, qu'aux questions juridiques ou à l'organisation de la cuisine et de la salle…" Soucieuse de pousser son concept autour du bien-être jusqu'au bout, Fanny Loustau-Chartez fait appel à Mélanie Bouchetard, une expert feng shui. Cette tradition décorative d'origine chinoise vise à créer des espaces calmes et des pièces harmonieuses favorisant la détente. "Pour l'aménagement, nous avons privilégié les banquettes avec coussins, espacé les tables, agencé le restaurant avec beaucoup de végétaux, pensé aux couleurs vert et rose-framboise pour le côté tonique. Nous avons également ajouté un plafond acoustique et intégré des variateurs de lumière."
Aéré, l'espace est aménagé sur trois niveaux : 60 couverts à l'étage, 15 au rez-de-chaussée, et une salle de réception au sous-sol pouvant accueillir 30 clients.
Favorisant la santé et bien-être, la cuisine joue ici un rôle primordial. Grégory Pouzol, 30 ans, ancien chef de partie du Plaza Athénée, travaille ses plats avec légèreté en misant sur des "cuissons au wok, plancha ou vapeur" : "Chaque menu doit avoir une source de protéine, un féculent et un légume. Le principe est de cuisiner équilibré et non de compter les calories." À la carte : un menu déjeuner express à 17,50 € (plat du jour, café gourmand) ; le soir, un menu à 30 € (entrée, plat et dessert). Les plats vont du Risotto carotte coco à la Ballottine de poulet au bacon, chèvre et estragon en passant par le Fondant au chocolat noir 'extra bitter' coeur framboise cuit à la minute. Exit les sodas, Shake Eat propose des smoothies à base de fruits frais (6,50 € les 35 cl ou 8 € les 45 cl). Le ticket moyen est de 22 € le midi et 28 € le soir. La crise est passée par là, et le restaurant a subi une baisse de fréquentation (70 couverts actuellement contre 100 en 2008), mais trouve néanmoins "des stratégies pour fidéliser ou trouver [sa] clientèle" : "Nous sommes présent sur le site lafourchette.com, dans les coffrets cadeaux, sur le site livingsocial.com. Nous proposons aussi le brunch les samedis et dimanches."
Pourtant, rien ne prédestinait cet ingénieur chimiste de 24 ans à se lancer dans un tel projet, hormis sa soif d'entreprendre et sa passion pour la cuisine. "C'était maintenant ou jamais", lance-t-elle. Avant de sauter le pas, cette dernière a repris un master entrepreneur à l'HEC Paris, puis postulé en tant que serveuse chez Eat Me, et enfin en cuisine, avec le chef Eric Sanchez au Sofitel Paris Bercy, pour se faire la main. En parallèle, son projet aboutit, dans un local de 250 m2, sis dans un quartier à forte affluence, après un investissement de 1,2 M€.
Feng shui ou l'art du bien-être
Son nouveau rôle de gérante lui convient : "On touche à tout, aussi bien au management, et à la communication, qu'aux questions juridiques ou à l'organisation de la cuisine et de la salle…" Soucieuse de pousser son concept autour du bien-être jusqu'au bout, Fanny Loustau-Chartez fait appel à Mélanie Bouchetard, une expert feng shui. Cette tradition décorative d'origine chinoise vise à créer des espaces calmes et des pièces harmonieuses favorisant la détente. "Pour l'aménagement, nous avons privilégié les banquettes avec coussins, espacé les tables, agencé le restaurant avec beaucoup de végétaux, pensé aux couleurs vert et rose-framboise pour le côté tonique. Nous avons également ajouté un plafond acoustique et intégré des variateurs de lumière."
Aéré, l'espace est aménagé sur trois niveaux : 60 couverts à l'étage, 15 au rez-de-chaussée, et une salle de réception au sous-sol pouvant accueillir 30 clients.
Favorisant la santé et bien-être, la cuisine joue ici un rôle primordial. Grégory Pouzol, 30 ans, ancien chef de partie du Plaza Athénée, travaille ses plats avec légèreté en misant sur des "cuissons au wok, plancha ou vapeur" : "Chaque menu doit avoir une source de protéine, un féculent et un légume. Le principe est de cuisiner équilibré et non de compter les calories." À la carte : un menu déjeuner express à 17,50 € (plat du jour, café gourmand) ; le soir, un menu à 30 € (entrée, plat et dessert). Les plats vont du Risotto carotte coco à la Ballottine de poulet au bacon, chèvre et estragon en passant par le Fondant au chocolat noir 'extra bitter' coeur framboise cuit à la minute. Exit les sodas, Shake Eat propose des smoothies à base de fruits frais (6,50 € les 35 cl ou 8 € les 45 cl). Le ticket moyen est de 22 € le midi et 28 € le soir. La crise est passée par là, et le restaurant a subi une baisse de fréquentation (70 couverts actuellement contre 100 en 2008), mais trouve néanmoins "des stratégies pour fidéliser ou trouver [sa] clientèle" : "Nous sommes présent sur le site lafourchette.com, dans les coffrets cadeaux, sur le site livingsocial.com. Nous proposons aussi le brunch les samedis et dimanches."
Publié par Hélène BINET
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