L'arrivée de la première étoile ne va en rien changer au mode de fonctionnement du chef qui est seul en cuisine. "Mon épouse travaille en salle au déjeuner et, le soir, elle est aidée par une autre personne", confie-t-il. Effectif réduit, mais saveurs infinies. Car Takayuki Nameura est pointilleux sur le choix de ses produits. Sur ce point, il se réjouit de la reconnaissance du guide Michelin, "car les fournisseurs vont venir à [lui] plus facilement". Avant, il avait du mal à les solliciter, "à aller vers eux", sa maîtrise de la langue française n'étant pas encore parfaite. S'il redoute un peu la pression supplémentaire que la première étoile pose sur ses épaules et impose dans sa cuisine, ses yeux brillent encore lorsqu'il évoque les félicitations qu'il a reçues de ses clients.

Publié par Anne EVEILLARD

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