Maxime Laurenson part ensuite travailler dans différentes maisons pendant près de trois ans à Vancouver, au Canada. "C'est là que j'ai eu le deuxième déclic." La cuisine est devenue une véritable passion. Il rentre en France et envoie trente CV, "qu'à des maisons étoilés. Je ne savais pas du tout ce qui m'attendait", se remémore-t-il. Michel Hulin, chef à La Cabro d'or, à Baumanière, lui donne sa chance. "Je pensais savoir cuisiner, mais au final ça a été très dur. J'ai découvert la rigueur et la création", raconte Maxime Laurenson.
Une cuisine "paysanne et contemporaine"
Le chef a grandi en Haute-Loire, dans un "univers très paysan". Éduqué dès son plus jeune âge avec tous les produits de la ferme, il a décidé de travailler une cuisine qu'il qualifie de "paysanne et contemporaine". Il recherche des producteurs paysans qui respectent les sols, l'environnement. "Nous disposons de produits d'excellence. Si la France est le pays de la gastronomie c'est grâce à ses paysans", affirme le chef, qui estime que c'est à lui de "s'adapter aux produits que les agriculteurs proposent et non l'inverse." À la carte, on retrouvera bientôt un Fin gras du Mézenc. "J'ai acheté une demi-vache, car il faut savoir tout utiliser. On va le faire infuser avec du foin du Mézenc, cuit dans du vin rouge, et on verra pour la suite", s'amuse le chef.

Publié par Romy CARRERE

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