Le Rouge-Gorge prend son envol

Le restaurant de Mélaine Payzal, sommelière et cuisinière, a des allures de cabinet de curiosités. "Chez moi, on mange avec des couverts en argent, dans de la vaisselle en porcelaine mais la table peut être différente le lendemain puisque les clients ont la possibilité d'acheter tout ce qui se trouve dans le restaurant", affirme la jeune femme. Mélaine Payzal travaille avec un brocanteur de Gimont qui lui laisse meubles et objets en dépôt-vente. Seule en cuisine et en salle, elle assure jusqu'à 15 couverts par service. "Ma cuisine est familiale et créative. Je joue avec les épices, mes propositions changent tous les jours. Au déjeuner, il y a un plat du jour, des tartes salées, des desserts ou un menu avec un verre de vin ou un café à 14 €. Le soir, le menu est à 15 € sans les vins", souligne-t-elle.

"Passion pour le vin"

Pour Mélaine Payzal, tout a commencé à Londres en 1998 où, après avoir exercé des petits boulots dans l'hôtellerie, elle a travaillé chez un caviste de renom, Oddbins. "C'est là, que je me suis prise de passion pour le vin", dit-elle. À tel point que, lors de son retour en France, elle s'inscrit à l'université du vin à Suze-la-Rousse (26) et, son diplôme en poche, elle occupe pendant cinq ans le poste d'assistante en communication de l'interprofession des vins de Sancerre. Elle a alors envie d'apprendre à cuisiner et obtient un CAP de cuisine en 2007. Elle a 30 ans, travaille dans un restaurant à Toulouse, puis enchaîne au Provençal, un hôtel-restaurant en périphérie de Limoges. Le Rouge-Gorge lui permet de concilier ses deux passions : le vin et la cuisine.