À l'angle du boulevard Raspail et de la rue Huysmans, une devanture vitrée révèle une salle lumineuse, agrandie par des miroirs, et égayée - comme une toile de Malevitch - par le jeu des couleurs primaires, rouge, jaune, bleu. Un design contemporain et tonique qui attire l'oeil dans ce sage quartier Notre-Dame-des-Champs. "Mais c'est aussi par notre positionnement que nous espérons séduire la clientèle", déclare Micha Korotkov, à la tête d'Ikra. Loin du folklore et avec une carte compétitive, l'établissement offre côté bar comme restaurant des standards russes revisités avec inventivité. À l'apéritif, la vodka se décline ainsi en petits shots (6 pour 24 € sous le nom évocateur de roulette russe) ou bien en cocktails. Mention spéciale à la spécialité éponyme, à base de perles de fraise, vodka et champagne (11 €).
Une carte mixte
Si le caviar (ikra en russe) est présent à la carte, nature, le jeune chef Clément Bouldoires, passé chez Flora Mikula et Yves Camdeborde, a remixé les classiques de la table slave à la sauce bistronomique française. Cela donne un foie gras servi avec son chutney de betterave (15 €), un carré d'agneau au paprika (22 €) ou encore une vatrouchka aux poires (8,50 €). Le ticket moyen, situé entre 40 et 50 €, s'avère supérieur aux prévisions, se réjouit le directeur. Enfin, "tous les soirs alternent des artistes au piano, violon, guitare ou à la voix". Ce qui confère à l'endroit son petit supplément d'âme. Slave, assurément.
Une carte mixte
Si le caviar (ikra en russe) est présent à la carte, nature, le jeune chef Clément Bouldoires, passé chez Flora Mikula et Yves Camdeborde, a remixé les classiques de la table slave à la sauce bistronomique française. Cela donne un foie gras servi avec son chutney de betterave (15 €), un carré d'agneau au paprika (22 €) ou encore une vatrouchka aux poires (8,50 €). Le ticket moyen, situé entre 40 et 50 €, s'avère supérieur aux prévisions, se réjouit le directeur. Enfin, "tous les soirs alternent des artistes au piano, violon, guitare ou à la voix". Ce qui confère à l'endroit son petit supplément d'âme. Slave, assurément.
Publié par Félicie Geslin
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