Gastronomie française à la touche créole au Cap Est Lagoon Resort & Spa

Le François (972) Le François (Martinique) Guillaume Brégeat, chef de cuisine, et Pierre Robledo, directeur de la restauration, proposent des plats légers et soignés aux clients de cet hôtel 5 étoiles.

Publié le 06 novembre 2013 à 11:50

À l'écart de l'effervescence de la ville, le Cap Est Lagoon Resort & Spa offre une ambiance paisible et intimiste. C'est en Martinique, à vingt-cinq kilomètres de Fort-de-France, dans la commune du François connue pour ses îlets et ses fonds blancs, que se niche cet établissement. "Le pari était de faire un hôtel où l'on puisse se reposer, se ressourcer en toute tranquillité, avec des services et des commodités haut de gamme. Ce qui a permis de créer de l'emploi sur l'île [80 à 100 salariés y travaillent en haute-saison, NDLR]", explique Geoffroy De Geyer, directeur général depuis fin 2012. Le Cap Est est aujourd'hui le seul hôtel cinq étoiles et membre des Relais & Châteaux des petites Antilles.

Il faut dire que l'endroit est idyllique. On y accède soit en voiture, par les petites routes parsemées de cocotiers et de bananiers, soit en bateau, par le long ponton situé face au grand lagon bleu turquoise, à l'arrière de l'hôtel. Celui-ci compte deux restaurants où deux trentenaires, Guillaume Brégeat, chef de cuisine, et Pierre Robledo, directeur de la restauration, travaillent en osmose. Le Campêche, quasiment les pieds dans l'eau, propose des plats légers et locaux : poulet boucané (cuit avec de la canne à sucre), lambi, cochon de lait, etc. Ouverte le midi, cette table compte 50 places assises. Le ticket moyen y est de 55 €.

Le soir s'ouvre le gastronomique Belém. La cuisine y est française, mâtinée de touches créoles (voir ci-contre). Beaucoup de poissons et de crustacés sont travaillés, provenant de la pêche du jour ou du vivier entreposé en salle. La carte change toutes les trois semaines, pour un ticket d'environ 75 €. L'étoile n'est pas à rêver puisque le guide Michelin ne couvre pas les Antilles.

Enfin, les clients peuvent faire étape au Cohi-bar, où se côtoient teck et bois de coco, qui propose une sélection de 100 rhums (Neisson, Clément, Duquesne, etc), notamment des bouteilles hors d'âge et des millésimes introuvables.

 

Prestations haut de gamme

Ici, pas de chambres mais 18 petites villas, disposées autour d'un jardin de 4 hectares dans lequel se déploient plantes et fleurs tropicales. Les 50 suites s'inspirent du style néo-créole (toiture en pente à pans multiples). Elles s'articulent en trois catégories : suite Junior, 60 m², 406 € la nuitée ; suite Deluxe, 60 m2 avec petite piscine privée et douche extérieure, 506 € ; et suite Exécutive, 130 m² avec petite piscine privée et douche extérieure, 806 €.

De nombreux matériaux locaux traditionnels ont été utilisés dans la décoration réalisée par l'architecte Didier Lefort : bois exotique, bambou et toiles d'abaca. S'y entremêle une inspiration 'zen-asiatique' dans ce paysage tropical, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, telles des statues de Bouddha ou des bassins où nagent quelques poissons.

Le client peut profiter d'une piscine à débordement de 40 mètres, d'une plage privative de l'hôtel face au lagon. Il peut également se relaxer dans le spa grâce aux divers massages associés à la marque Guerlain, et, depuis peu, profiter des activités d'une base nautique. Sont proposés planche à voile, kayak de mer, kitesurf (surf tracté par un cerf-volant), snorkelling (randonnée palmée) ou encore paddle-board (planche à bras). En cela, Geoffroy De Geyer dépoussière l'image de l'hôtel et mise aussi bien "sur le marché des seniors que des familles".

L'établissement mise sur sa restauration pour faire venir la clientèle extérieure locale, qui représente aujourd'hui 30 à 40 % de son chiffre d'affaires. De nombreuses offres préférentielles sont proposées toute l'année (demi-pension offerte pour sept nuits ; offre Détente évasion comprenant une nuit en suite junior, un petit déjeuner et un déjeuner), des soirées à thème (créole, barbecue, latino…), pour pallier la baisse de fréquentation en basse saison et la concurrence du bassin méditerranéen -la voilure change au début du mois de mai avec moins de rotations pour Fort-de-France.Tout est imaginé, donc, pour que la clientèle rejoigne ce coin de paradis.


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Publié par Hélène BINET



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