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Matthieu Otto
portera les couleurs de la France lors du prochain Bocuse d'Or Europe, les 11 et 12 juin à Turin, où sur 20
candidats, 10 seulement continueront jusqu'à la finale internationale en
janvier 2019 à Lyon. « On prépare le
Bocuse d'or Europe comme le Bocuse d'or. On ne veut rien lâcher.
Finalement, c'est une sorte de répétition avant la grande finale, dit Romuald Fassenet, MOF, chef-patron
étoilé du Château Mont Joly à Sampans, dans le Jura et coach de Matthieu Otto. Ce qui est important pour nous, c'est de rassembler, de fédérer,
d'écouter les chefs qu'ils soient MOF, étoilés ou pas. Chacun nous apporte un
regard différent, neuf, une expérience, qui avec leurs suggestions ou interrogations nous fait avancer. On écoute ». Et ça marche !
Lundi soir, la Team France, présidée par François
Adamski, vainqueur du Bocuse d'or en 2001, et Benoît Feytit, directeur général de Metro, partenaire
privilégié du Bocuse d'or, ont organisé un dîner chez Romuald Fassenet. Des chefs
de toute la France, de Michel Roth à
Eric Pras, en passant par Christian Têtedoie, Christian Née ou Jean-Paul Jeunet, Jérôme
Jaeglé ou Philippe Labbé, sont
venus soutenir l'équipe de France, exprimer leur engagement et leur espoir de
voir Matthieu Otto sur le podium. Un dîner où la soupe VGE, le plat
emblématique de Paul Bocuse, rendait
hommage au créateur du concours récemment disparu.
"Faire passer une émotion, c'est comme ça qu'on gagne"
« Le niveau du concours ne cesse de progresser. Les pays sont de plus en plus organisés. Il est important de se solidariser autour du candidat français », a rappelé Marie-Odile Fondeur, directrice générale du Sirha organisateur du Bocuse d'or. D'ailleurs un grand pas a été franchi avec la création au sein de l'Ecole Ferrandi Paris, d'un box identique à celui du concours dans lequel Matthieu Otto a pris ses marques. Une deuxième cuisine permet aussi de gagner du temps et de multiplier les essais et entraînements avec la participation d'élèves hyper motivés.
C'est dans ce QG de l'équipe de France que les chefs viennent à tour de rôle et de toute la France découvrir les pistes de travail que ce soit en technique ou en création, du plateau au design des éléments des plats. Le brainstorming est intensif car les échéances approchent.
A Turin, en 5 h 35, il faudra sortir sur plateau, le plat viande, filet de boeuf race piémontaise et ris de veau accompagnés de riz de barragia Biellese et Vereelese. Et à l'assiette, le thème vient d'être révélé, un plat composé d'un oeuf de poule, de fromage Castelmagno et à 50% végétal issus d'un marché Métro incluant des produits estampillé Slowfood. Les 11 et 12 juin à Turin, dans moins de 2 mois, ce sera l'heure de vérité. « Je n'ai pas peur de perdre, dit Romuald Fassenet, mais j'ai surtout envie de gagner. Faire passer une émotion, c'est comme ça qu'on gagne ! Et en rassemblant tout le monde autour de nous, cela revient à former une équipe avec Messi, Neymar et Ronaldo ».
« Le niveau du concours ne cesse de progresser. Les pays sont de plus en plus organisés. Il est important de se solidariser autour du candidat français », a rappelé Marie-Odile Fondeur, directrice générale du Sirha organisateur du Bocuse d'or. D'ailleurs un grand pas a été franchi avec la création au sein de l'Ecole Ferrandi Paris, d'un box identique à celui du concours dans lequel Matthieu Otto a pris ses marques. Une deuxième cuisine permet aussi de gagner du temps et de multiplier les essais et entraînements avec la participation d'élèves hyper motivés.
C'est dans ce QG de l'équipe de France que les chefs viennent à tour de rôle et de toute la France découvrir les pistes de travail que ce soit en technique ou en création, du plateau au design des éléments des plats. Le brainstorming est intensif car les échéances approchent.
A Turin, en 5 h 35, il faudra sortir sur plateau, le plat viande, filet de boeuf race piémontaise et ris de veau accompagnés de riz de barragia Biellese et Vereelese. Et à l'assiette, le thème vient d'être révélé, un plat composé d'un oeuf de poule, de fromage Castelmagno et à 50% végétal issus d'un marché Métro incluant des produits estampillé Slowfood. Les 11 et 12 juin à Turin, dans moins de 2 mois, ce sera l'heure de vérité. « Je n'ai pas peur de perdre, dit Romuald Fassenet, mais j'ai surtout envie de gagner. Faire passer une émotion, c'est comme ça qu'on gagne ! Et en rassemblant tout le monde autour de nous, cela revient à former une équipe avec Messi, Neymar et Ronaldo ».
Bocuse d'Or Matthieu Otto #romualdfassenet#
Publié par Nadine LEMOINE
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