Voilà deux ans maintenant que Jean-François Cane a passé le relais à son fils, Alexandre, à la tête du restaurant Les Chaumières de Nexon (87). Si le père, informaticien de formation, avait créé cet établissement en autodidacte éclairé, Alexandre Cane se présente comme un pur produit de la formation hôtelière limougeaude puisqu'après avoir appris les bases de son métier au lycée Saint-Jean, il a décroché un BTS hôtellerie au lycée Jean Monnet de Limoges.
Sa première expérience l'a conduit au Vieux Logis (1 étoile Michelin) à Trémolat (24) aux côtés de Vincent Arnoux, MOF 2007. Puis, Alexandre Cane est revenu dans le giron familial pour seconder provisoirement son père, avant de prendre définitivement les rênes de l'entreprise en 2012.
Ticket moyen à 60 €
Alexandre Cane impose rapidement sa griffe (distingué par le Gault&Millau comme jeune talent 2013) et apporte à sa cuisine gastronomique une vraie personnalité. Depuis, le chef de 28 ans est resté sur la même dynamique et la notoriété des Chaumières de Nexon s'est affirmée. Le jeune chef mise sur une carte réduite : un menu unique recentré autour deux entrées, deux plats, deux desserts mais très régulièrement renouvelé au gré des produits de saison. "C'est pour moi l'unique garantie d'une cuisine autour de produits frais, de qualité et de saison", explique-t-il. Vendu au prix de 43 €, ce menu assure un ticket moyen de 60 €.
Ce chef d'entreprise sait qu'outre la qualité de ses prestations gastronomiques, la pérennité du restaurant repose aussi sur la capacité à moderniser son outil de travail grâce à des investissements réguliers. "Ces derniers mois, j'ai réalisé des travaux pour moderniser ma cuisine en passant notamment au tout induction et en l'amélioration le système d'extraction."
Établissement de charme au vaste parc arboré et au décor cosy, Alexandre Cane entretient régulièrement les trois salles de restaurant (le salon rouge, la grande salle et la bibliothèque) qui peuvent accueillir une trentaine de couverts. "Dans les prochaines semaines, nous allons changer les moquettes et réaménager le parking", conclut ce cuisinier qui sacralise la qualité de l'accueil du client tout autant que sa cuisine.
Publié par Fabrice VARIERAS
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