L'Hôtellerie Restauration No 3413 - page 7

7
œ
C’est un projet de longue haleine qui a vu son aboutissement mardi 2 septembre. L’établissement accueille désormais 600 élèves
dans des locaux flambant neufs.
L’actualité
SALON PROFESSIONNEL
Des Métiers de Bouche,
de l'Hôtellerie-Restauration,
des Collectivités et duTourisme
10H-19H
BREST PARC PENFELD 13.14 OCT 2014
ENTRÉE
GRATUITE
sur le site
breizhproexpo.fr
ProExpo
Salon
Breizh
Le nouveau lycée professionnel d’Ifs
inauguré
L
e nouveau lycée professionnel Rabelais, à Ifs (14),
en impose. Il faut dire que tout a été fait pour
offrir le meilleur outil de travail possible aux
élèves. L’enveloppe allouée au projet, né en 2004,
était de taille : 45 M€, entièrement financés par
le conseil régional de Basse-Normandie. Pour un
résultat à la hauteur. Le chef étoilé
Stéphane Carbone
est enthousiaste :
“C’est un des plus beaux lycées
professionnels que j’aie vu”.
Mardi 2 septembre, jour de l’inauguration mais aussi
de la rentrée des classes, ils étaient 600 élèves à se
présenter aux portes de l’établissement. Ce dernier
regroupe désormais les élèves du lycée hôtelier
Rabelais d’Hérouville-Saint-Clair (14), ceux du bac pro
accueil du lycée Camille Claudel et ceux de la section
boulangerie du lycée Pierre-Simon de Laplace, de Caen
(14). Et de fait, la construction de près de 12 000 m
2
occupe un terrain de plus de 35 000 m
2
.
Les locaux classiques d’un lycée ont été installés
à l’ouest, tandis que ceux destinés à recevoir un
public extérieur sont à l’est : les restaurants, l’hôtel
d’application ou encore le gymnase. La zone technique
professionnelle, regroupant les ateliers de cuisine et
les laboratoires, sont au centre. Le lycée dispose d’un
internat de 120 places, de six cuisines d’enseignement
professionnel ainsi que de trois laboratoires
professionnels. Au détour des couloirs, défilent les
salles de classes mais également les pièces de mise en
situation : un bar, pour l’apprentissage de la caféologie,
trois restaurants d’application et, plus loin, un hôtel
d’application de six chambres.
GABRIELLE LEMESTRE
Lycée Rabelais
ìeì ì69)ì 07%ì 6-30)8ìeì
ì *7
e
RENCONTRE
AVEC
DENIS DEROIN
, QUI
A DIRIGÉ LES TRAVAUX
L’Hôtellerie Restauration
: Que représente ce
nouveau lycée professionnel ?
Denis Deroin
: Cet
établissement est avant tout le
fruit d’un projet concerté entre
le conseil régional de Basse-
Normandie, les enseignants,
les professionnels mais aussi
les élèves. C’est suffisamment
rare pour être souligné. Bien
souvent, les initiateurs d’un
projet font appel à des architectes qui imposent leur
vue. Cela n’a pas du tout été le cas pour nous. Nous
avons demandé l’avis de personnes du secteur. C’est
l’idéal pour avoir un établissement qui réponde au
mieux aux réalités dumétier.
Quelles sont ses particularités ?
Nous avons un hôtel d’application de six chambres, des
restaurants ainsi qu’une boutique de vente à emporter.
Mais nous avons également des bâtiments techniques
très bien équipés. Nous disposons d’un show-roomqui
nous sert d’espace de démonstration. Il est possible d’y
faire aussi bien des cours de cuisine que d’organiser
des dégustations de vin, des manifestations et d’ouvrir
le lycée sur l’extérieur.
Le lycée Rabelais est aussi très bien équipé au
niveau numérique…
Oui, car il sera possible de filmer des cours pour
permettre aux élèves de les retrouver sur leur
smartphone, par exemple. Il reste à mettre en place
et roder des outils pédagogiques, mais nous nous
adaptons aux évolutions.
Un très bon cru 2014 pour la
Braderie de Lille
œ
Hôtels complets pendant le week-end, restaurants pleins pendant deux jours et
moules-frites à gogo : une manne à ne pas rater pour les restaurateurs et les hôteliers.
T
outes les conditions étaient réunies pour
que la Braderie de Lille de l’année se passe
bien : un temps idéal (sans pluie !) tout
le week-end, une date en septembre, après la
rentrée. Les 2,5 millions de personnes annoncées
ont donc bien été au rendez-vous.
Au menu : les moules-frites. Tout le monde s’y
met : les baraques à frites bien sûr, mais aussi les
brasseries, tous les restaurants, même de cuisine
étrangère, et les chefs. Avec des centaines de
tables et de bancs ajoutés en plus des terrasses
habituelles, la capacité d’accueil a été multipliée :
150 places de plus sur la place Rihour pour les
trois brasseries de
Marc Lelieur
(La Chicorée,
La Paix, Le Flore), 37 places supplémentaires
pour
Christophe Scherpereel
sur la terrasse
du Court-Debout. Résultat :
“Un très bon
cru”
, pour
Clément Marot
et son restaurant
gastronomique du même nom, comme pour
DidierMarquer
, au Basilic Café, pourtant
spécialisé dans le hamburger. Concrètement,
c’est un chiffre d’affaires multiplié par deux
pendant le week-end, surtout pour ceux qui font
du volume, comme les établissements de Marc
Lelieur, les brasseries de la rue de Béthune, avec
l’incontournable Aux Moules, ou encore les
restaurants de la rue de Gand. Les jeunes chefs
installés fraîchement à Lille se sont - presque -
tous pliés à l’exercice des moules-frites, mais
chacun à sa façon : un verre de vin blanc avec
les moules-frites maison pour Christophe
Scherpereel, un cornet de frites maison, une
sauce aux moules et un verre de bière du Nord
pour
Florent Ladeyn
, des frites de polenta
pour
Éric Delerue
au Oui, des sauces curry vert
ou chorizo pour
Maxime Schelstraete
chez
Meert.
Steven Ramon
avait choisi les tapas et la
musique.
Une nouvelle concurrence
Pour les hôteliers lillois et les propriétaires de
chambres d’hôte, la braderie est synonyme de
reprise après l’été, traditionnellement plutôt
calme. Ils affichaient complet le vendredi et
le samedi soir, même en périphérie lilloise -
sauf dans les établissements les plus chers où il
restait quelques chambres encore disponibles
la veille.
“Nous avons eu 70 % de taux de
remplissage pour le dimanche soir dans nos trois
hôtels”,
précise
Emmanuel Thébaux
, président
du club hôtelier lillois. Fait particulier pour
la braderie :
“Les réservations se font surtout
en direct, car les allotements sur les sites de
réservation et à l’office du tourisme ne sont pas
grands et sont vite remplis”,
ajoute-t-il. Mais
la tendance à surveiller par les professionnels,
c’est la nouvelle concurrence des particuliers qui
louent des chambres ou des appartements pour
ce week-end.
EMMANUELLE COUTURIER
Affluence record à 19 h 30 le samedi au cœur de Lille.
45 M€ ont été alloués pour le nouveau lycée, entièrement financé
par le conseil régional de Basse-Normandie.
1,2,3,4,5,6 8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,...40
Powered by FlippingBook