du 4 septembre 2003 |
ACTUALITÉ |
n BAS-RHIN
5 ans après l'adoption du Plan de développement touristique du Bas-Rhin, qui redéfinissait les critères d'aide à l'hôtellerie familiale et la restauration traditionnelle, le conseil général a soutenu dans leurs investissements 131 établissements à hauteur de 2,56 Me. Mais depuis 2002, le nombre de demandes ne cesse de baisser.
"Si
l'intervention départementale a connu une demande en très forte progression jusqu'en
2001, souligne Yolande Risser, agent de développement au service économique du
conseil général du Bas-Rhin, elle connaît une baisse progressive, depuis 2002, due
probablement à la baisse de fréquentation de la clientèle touristique au vu de
l'actualité et de la conjoncture économique au sens large du terme."
L'hôtellerie familiale et la restauration traditionnelle constituent, depuis près de 5
ans, un axe privilégié du soutien départemental, dont la mise en uvre a été
confiée par le conseil général à l'Agence de développement touristique du Bas-Rhin.
Pour l'hôtellerie, seuls les établissements à vocation familiale, classés 2 étoiles
tourisme après travaux, sont éligibles à des travaux de modernisation fondamentale ou
d'extension et à la création d'équipements de loisirs, ainsi que l'étude de
faisabilité de projets d'aménagement. Pour la restauration, l'aide s'adresse aux
établissements proposant une cuisine traditionnelle ou innovante avec des menus à la
carte, visant à valoriser les produits du terroir et le savoir-faire des professionnels.
Elle concerne les investissements en cuisine et en salle. "Les taux d'intervention
sont toutefois plafonnés, souligne Yolande Risser. Ils peuvent atteindre 15 % de
l'investissement en zone rurale et 30 % en zone de montagne, avec des plafonds respectifs
de 30 500 e et 60 980 e pour l'hôtellerie familiale, et de 30 500 e
pour la restauration traditionnelle."
Investissements reportés
L'attribution de l'aide est subordonnée à la réalisation d'un diagnostic-entreprise
réalisé conjointement par la chambre de commerce et d'industrie et l'Agence de
développement touristique du Bas-Rhin. Son versement est conditionné par la réalisation
des contreparties définies pour chaque entreprise, qui peuvent se traduire par des stages
de commercialisation, de comptabilité, ou de gestion du personnel, entre autres. "Les
4 premières années après la mise en uvre de ce plan, poursuit Yolande Risser,
près de 100 établissements ont sollicité notre aide. Un chiffre traduisant non
seulement la bonne santé de ce secteur économique, mais aussi les nombreux projets de
modernisation. En 2002, ils n'ont été que 6 hôteliers et 4 restaurateurs à faire appel
à nous, pour 2 hôteliers et 4 restaurateurs seulement pour la première moitié de
l'année 2003."
Un signe indiscutable de l'inquiétude des professionnels face au contexte économique,
qui les conduit à reporter les investissements liés à la modernisation de leur
établissement. zzz36v z
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L'Hôtellerie Restauration n° 2837 Hebdo 4 Septembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE