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Le Belles-Rives à Juan-les-Pins (06)

Ouverture un mois plus tôt

Après le fonds, les murs, Marianne Estène-Chauvin et ses associés ont pris en main depuis septembre dernier les rênes du palace juanais. Première conséquence : des périodes d'ouverture beaucoup plus étendues.

"Nous avons eu une saison très positive et nous avons ouvert l'hôtel plus longtemps que prévu, jusque fin octobre", explique Marianne Estène-Chauvin. Après avoir acheté l'année dernière le fonds du Belles-Rives, elle est depuis septembre propriétaire des murs. Petite-fille du fondateur, elle connaît par cœur le 4 étoiles de Juan-les-Pins, et est intarissable sur ses atouts et son histoire : "Le but, c'est de préserver les spécificités de ce petit bijou des années 30, qui en font l'originalité et la publicité !" L'ouverture du restaurant gastronomique La Passagère, avec Thierry Grattarola aux commandes en cuisine, a permis d'attirer une nouvelle clientèle. "En 2003, pour l'avant et l'arrière-saison, nous ouvrirons La Passagère midi et soir (au lieu du soir uniquement) pour toucher une clientèle de repas d'affaires, avec un menu spécifique servi uniquement le midi", indique la propriétaire. Les efforts d'investissement seront, eux, portés sur la plage, "la plus grande et la mieux exposée de Juan-les-Pins". Au programme, la modernisation des infrastructures, avec la rénovation de la restauration et du snack, l'implantation d'une gelateria et le réaménagement du bar, ainsi que la création d'un espace-salon, plus discret et confidentiel... Une mise en valeur qui accompagne les initiatives du Belles-Rives Ski Club, dont l'histoire est très liée à l'hôtel : "Antibes, c'est les bateaux. Mais Juan, dans l'imaginaire, c'est évidemment le ski nautique..."

Une présence commerciale sur les salons
Mais le véritable bouleversement se situe au niveau de la politique commerciale : "Nous avions toujours privilégié le bouche à oreille, qui marchait d'ailleurs très bien. Mais il fallait une démarche plus importante pour pouvoir étendre les périodes d'ouverture", remarque Marianne Estène-Chauvin. Le Belles-Rives est donc affilié au Concorde Hotels catégorie or depuis le mois de juin, et au Small Luxury Hotels of the World depuis le mois d'août. "Ces affiliations nous permettent de mieux travailler sur le tourisme de début et de fin de saison. C'est rester dans l'image du luxe, et pénétrer encore mieux les marchés étrangers, notamment le marché anglo-saxon, très important pour nous." D'autre part, une attachée commerciale est désormais présente toute l'année et à plein temps au Belles-Rives : "L'hôtel est désormais représenté sur les salons, pour aller à la rencontre de nos clients." Avec ses 43 chambres, le palace juanais ne peut pas devenir un hôtel de groupe : "Ce terme évoque une grande masse, que nous ne pouvons absolument pas accueillir. Pour nous, c'est 25-30 personnes maximum. Nous tenons avant tout à préserver notre image de boutique hôtel !" Toutes les actions de Marianne Estène-Chauvin portent déjà leurs fruits : en 2003, le Belles-Rives ouvrira 1 mois plus tôt qu'en 2002. Et le pari d'ouvrir à l'année paraît de plus en plus accessible... zzz36v

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L'Hôtellerie n° 2796 Hebdo 21 Novembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE