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En baie de Somme (80)

UN PROJET D'HOTEL CENTRE DE THALASSOTHÉRAPIE

Le Smacopi (Syndicat mixte pour l'aménagement de la côte picarde) et Accor étudient ensemble la transformation d'une résidence hôtelière en véritable hôtel centre de thalassothérapie.


La Gentilhommière, l'un des éléments de la résidence hôtelière.

Le projet est assez lourd et complexe, mais a des chances de réussir moyennant du temps et beaucoup de soin. La commune de Saint-Valéry-sur-Somme est propriétaire de la résidence du Cap Hornu, un ancien village de vacances destiné dans les années 80 au tourisme social. A cette époque, la côte picarde n'est pas encore devenue le pôle d'attraction qu'elle est aujourd'hui. Début 1990, l'association de gestion renonce, chargée de lourdes pertes. A la demande du conseil général de la Somme, le Smacopi reprend la gestion de l'équipement. Né en 1974, ce syndicat mixte dispose de moyens en budget et en hommes, et a un objectif : faire de la côte, et de la baie de Somme en particulier, une destination touristique avec, pour cible première, les citadins du nord de la France et de l'Europe du Nord. Depuis, il y est assez largement parvenu. A l'époque, ce n'est pas encore le cas. "Nous avons alors proposé de transformer le village de vacances en complexe hôtelier confortable. A l'aide de subventions européennes, régionales et départementales, nous avons investi. Sans tout à fait atteindre notre objectif en raison du maillage très serré du bâti", explique Jean-Christian Cornette, directeur. Depuis, le Smacopi gère le Cap Hornu, mais "ce n'est pas notre vocation. Nous sommes des développeurs et des aménageurs. Or, le concept Côte Picarde tel que nous l'imaginions arrive à maturité. Il est temps de remettre la résidence à des professionnels", poursuit-il. L'occupation est actuellement correcte pendant les longs week-ends, en été et par beau temps, ou à l'occasion d'animations particulières. Le site est superbe, face à l'estuaire.

Un thème nécessaire
Mais cela ne suffit pas. Pour obtenir un fonctionnement plus constant, un thème est nécessaire, estime le dirigeant du Smacopi. Le syndicat a donc pensé à la thalassothérapie. Accor, qui gère des équipements de thalassothérapie importants au Touquet avec 2 hôtels Ibis et Novotel, pourrait être intéressé, sous forme d'un contrat de gestion, la collectivité territoriale assurant l'investissement. Le risque n'est pas mince. Il faut passer de 60-70 à plus de 100 chambres, avec un ordre de grandeur de 200 à 250 lits ou places. Il faut aussi créer de toutes pièces l'équipement de thalassothérapie. Le Smacopi resterait donc maître d'ouvrage. Il a déjà l'expérience de ce type d'opération avec le village de Belles Dunes, à proximité, confié à Pierre & Vacances, qui est un succès. Outre l'investissement qui n'est pas encore chiffré, d'autres doivent être levés au préalable. Le site naturel alentour est hypersensible. Il faut trouver l'eau nécessaire, en qualité et quantité, sans porter atteinte à l'écosystème. Le concept de base est validé, mais les études seront longues à mener. Dans le meilleur des cas, le Smacopi espère une réponse à l'automne prochain, poser la pierre en 2003 pour une ouverture en 2004 ou 2005.
A. Simoneau zzz36v zzz37

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L'Hôtellerie n° 2765 Hebdo 18 Avril 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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