Derrière les symboles, ce sont des emplois qui sont cassés, édito du journal du 21 mars
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Dimanche 17 mars, les badauds sur les Champs-Élysées sont venus photographier des devantures éventrées, calcinées. Et ils ont pris un café ou un verre derrière une vitrine endommagée. Impossible toutefois de faire étape au Fouquet’s, dont la terrasse et la salle ont été saccagées la veille. Il ne fait pas bon être un symbole de l’art de vivre à la française et pourtant, ce sont des établissements comme celui-là qui donnent envie aux touristes, même les plus modestes, de visiter Paris, porte d’entrée dans le pays. La région Île-de-France va voter cette semaine une aide d’urgence de 1,5 M€ pour les commerçants touchés par les manifestations. Nécessaire, tout comme l’accompagnement annoncé par Bercy.
La présidente de la région, Valérie Pécresse, parle toutefois dans la presse d’un “impact contenu sur l’attractivité”. Les organisations professionnelles ne partagent pas cet optimisme. Sans client, pas d’activité et pas de chiffre d’affaires. Les agences de voyages et les tour-opérateurs sont désormais en train de plancher sur un plan B pour l’été prochain, B comme Barcelone, par exemple. Les gilets jaunes, ou le paradoxe de l’emploi cassé.
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