Après une école de commerce et une expérience professionnelle dans la distribution et au sein d’un groupe d’énergie, Louis Toury et Antoine Montfollet se sont associés pour se lancer dans la restauration à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Leurs voyages, en Amérique latine notamment, les ont convaincus du potentiel de la restauration rapide. “C’est beaucoup plus répandu que chez nous.” En revanche, pas question de proposer de hamburgers, l’offre étant déjà très forte. Ils optent donc pour les hot-dogs : “Tout le monde connaît !”
Louis Toury et Antoine Montfollet ont mis six mois pour trouver leur local et deux mois et demi pour l’aménager, en réalisant eux-mêmes une partie du travail de menuiserie. “Les autorisations et la mise en place de l’extracteur ont été les tâches les plus lourdes de notre installation.” Le restaurant compte 19 places en intérieur et une quinzaine en terrasse.
10 € de ticket moyen
Ils ont ensuite testé leurs recettes auprès de leur entourage. Comme aucun d’eux n’a de formation en cuisine, ils restent pragmatiques. “Nous sommes restons à l’écoute de nos clients, prêts à évoluer, à modifier les recettes.” La carte compte cinq hot-dogs : l e Frenchy, le P’tit suisse, le Dutch, el Mexicano et l’Américain. Le client peut choisir entre quatre saucisses différentes : campagne, knack, volaille et végétale. Les hot-dogs se composent d’oignons frits, poitrine fumée, cheddar, bleu d’auvergne, haricots rouge... Vinaigrette, ketchup, guacamole, coleslaw sont faits maison tout comme les frites. Les sandwichs seuls coûtent 5 à 8 €, auxquels il faut ajouter 3,5 € et 4,5 € pour les formules. Ticket moyen : environ 10 €.
Louis Toury et Antoine Montfollet, qui travaillent à deux, privilégient l’approvisionnement local “avec des producteurs bio, régionaux, des artisans agriculteurs. C’est très important”. Comme ils font de la vente à emporter et à livrer, ils ont voulu limiter emballages : “Nous avons déjà réduit de moitié par rapport à nos idées de départ.”
Le restaurant est ouvert du mardi au samedi midi et soir et le dimanche soir. Lancée en juin dernier, la Fabrique a de bons résultats. Les associés pensent que leur concept pourrait être dupliqué. “Clermont-Ferrand est un super endroit pour tester une nouvelle formule. Les clients sont exigeants.”
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Publié par Pierre BOYER
