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Jean-Bernard Falco, le président-fondateur de Paris Inn Group, a été
de tourisme à l’export en novembre 2014 par Laurent Fabius, ministre
Développement international. Il explique la façon dont il a élaboré un
du Milieu.
© ERIC BERNARD
Début juin, le Premier ministre,
Manuel Valls
, annonçait
dix-huit
“mesures fortes pour lever les freins, les incertitudes,
simplifier la vie des TPE et des PME et donc encourager
l’embauche”
. L’une d’elles est l’aide au premier salarié
destinée aux petites entreprises n’ayant ni salarié, ni apprenti,
et n’ayant pas signé de contrat de professionnalisation depuis
plus d’un an (lire p. 20). Cette prime temporaire de 4 000 €
sur deux ans concerne toutes les embauches en CDI ou
CDD de plus de douze mois, conclues entre le 9 juin 2015 et
le 8 juin 2016. Elle s’ajoute aux allégements de cotisations
sociales, comme la réduction Fillon et le CICE.
“Le pas de la première embauche est souvent difficile à
franchir pour les entrepreneurs ou les artisans indépendants”
,
expliquait
François Rebsamen
, alors ministre du Travail.
Emmanuel Macron
, ministre de l’Économie et des Finances,
estime que cette aide pourrait permettre de créer 60 000 à
80 000 emplois dans les 1,2 million de TPE actuellement en
activité dans le pays.
“Ces entreprises ont besoin de lisibilité,
elles ont besoin de clarté, elles ont besoin de simplicité. C’est
ainsi, en nous appuyant sur ces forces vives économiques,
sur les petites et moyennes entreprises de France, que nous
pourrons amplifier la croissance et faire enfin baisser le
chômage”
, justifiait Manuel Valls. Mais cette prime sera-t-elle
vraiment suffisante pour inverser la courbe du chômage, alors
que l’Insee vient d’annoncer une croissance stagnante à 0 %
pour le second trimestre 2015 ? Pour recruter, le premier
moteur est l’activité.
PASCALE CARBILLET
L’Hôtellerie Restauration :
Paris
Inn Group a été le premier groupe
hôtelier indépendant à réaliser un
joint-venture en Chine. Quelles ont été
vos motivations avec ce projet ?
Jean-Bernard Falco
:
Nous sommes
partis du constat que le tourisme
chinois allait être prépondérant d’ici
quelques années sur tous les marchés
mondiaux. En 2013, il représentait
1,7 million de nuitées en France, et
devrait être cinq fois plus important
d’ici cinq ans. Il faudra donc savoir
répondre aux attentes de ces clients. Or,
la meilleure façon de les comprendre,
c’est d’être présent chez eux. Pour nous
installer, nous devions nous associer
avec un opérateur local. C’est ce que
nous avons fait en créant un joint-
venture avec Plateno Group, l’un des
trois plus gros opérateurs chinois. Il
possède 3 000 hôtels, 60 000 salariés
et réalise 1,4 milliard d’euros de chiffre
d’affaires consolidé. De notre côté,
notre réseau est constitué de 30 hôtels,
700 salariés et nous réalisons 90 M€
de chiffre d’affaires.
Comment le joint-venture a-t-il été
finalisé ?
Le budget global représentait 46 M€.
Nous avons apporté nous-mêmes 2 M€
répartis entre un prêt Bpifrance à hauteur
de 825 000 €, un prêt complémentaire de
Comment j’ai implanté
en Chine
Retour d’e
IW \
6
Jean-Bernard Falco
:
“Nous n’avons mis que six mois pour trouver un terrain d’entente avec notre partenaire chinois et
moins de trois mois pour obtenir les fonds.”
HSBC à hauteur de 825 000 € et le reste
en fonds propres.
Le délai d’obtention des prêts a-t-il
été long ?
Non, nous n’avons mis que six mois pour
trouver un terrain d’entente avec notre
partenaire chinois et moins de trois mois
pour obtenir les fonds. Dans ce projet,
nous avons également été accompagnés
par Business France à Guangzhou et
par la société Pramex, filiale du groupe
Banque Populaire-Caisse d’Épargne
qui aide les établissements de taille
intermédiaire [ETI] et les PME dans
leur phase de création et d’installation.
Nous étions aussi en étroite relation avec
la société Organisation Conseil Audit
[OCA], représentée par
Claude Li
, le
directeur du Chinese Desk, qui a été un
facilitateur de projet.
Quels sont les gains que vous retirez
de ce projet à la française en Chine ?
Nous sommes le premier groupe
hôtelier indépendant à avoir réussi un
joint-venture en Chine, ce qui va nous
permettre d’y déployer une nouvelle
enseigne de luxe à la française sous la
marque Maison Albar. Le réseau sera
constitué de boutique-hôtels design
d’environ 100 chambres, de type 5 étoiles,
qui seront représentatifs de l’élégance à la
française. Le rythme de développement
a été fixé à 50 hôtels pour ces trois
Une nouvelle aide
à l’embauche
“
“
© THINKSTOCK