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les nouveautés en stations
six établissements (3 et 4 étoiles,
700 chambres au total) à Chamonix,
aux Arcs 1800 et aux Menuires.
Temnos a vendu l’hôtel Aigle des
neiges - Val d’Isère au groupe
Maranatha. Ce sera le troisième hôtel
de ce groupe déjà installé à Brides-les-
Bains et Chamonix. Autre nouveauté,
Jean-Michel Bouvier
, ancien étoilé
de Chambéry, installé depuis 2011 au
Panoramic, le restaurant d’altitude
du glacier de Tignes, reprend le seul
hôtel 5 étoiles de la station, Les Suites
du Nevada, mis en vente par le groupe
MGM cet été. Déjà propriétaire du
restaurant et du bar attenants (La
Table en montagne et Le Whitney Bar),
il se lance avec son épouse,
Catherine
,
dans la grande aventure de l’hôtellerie
en station.
Restauration d’altitude
Côté restauration, la saison réserve
aussi son lot de nouveautés. Au Zinc
des neiges à Courchevel,
Frédéric
Vardon
, chef étoilé du 39 V à Paris,
accueillera aux fourneaux
Jean-Paul
Lacombe
(Léon de Lyon). À Saint-
Martin-de-Belleville,
René
et
Maxime
Meilleur
(2 étoiles
Michelin
à La
Bouitte) viennent de finaliser trois années
d’investissement. Leur établissement
est monté en gamme et a doublé sa
capacité hôtelière (six chambres créées).
Pour la saison d’hiver, le duo de chefs
ouvre également le Bouche à oreille, un
restaurant bistronomique de 170 couverts
en salle et 250 en terrasse sur les pistes.
L’établissement sera géré par
Noëlle
et
Olivier Botta
, sœur et beau-frère de
RenéMeilleur
. Enfin, sur les pistes de
Saint-Gervais-Megève,
Luc Reversade
ouvre une nouvelle Folie douce, un
concept de clubbing sur les pistes associé
à une offre de restauration. Il s’associe
ainsi, pour la deuxième fois, au groupe
Gravier Montel.
“L’an dernier, nous avons
ouvert la Folie douce à l’Alpe d’Huez. Le
bilan, très positif, nous conduit à aller
plus loin. Après Saint-Gervais-Megève,
nous comptons
monter d’autres
restaurants”,
annonce
Jean-Baptiste
Gravier
.
FLEUR TARI
La Folie douce
à l’Alpe d’Huez.
ns de ski
La Fagiht s’inquiète des débuts chaotiques de la saison d’hiver
Les vacances de fin d’année ont débuté dans une
atmosphère tendue pour les hôteliers-restaurateurs d’un
grand nombre de stations de sports d’hiver. La majorité
des domaines skiables n’ont ouvert qu’une partie de
leurs pistes, instaurant parfois des quotas journaliers
de forfaits. Plusieurs stations n’ont pas enclenché les
remontées mécaniques, faute de neige.
Dans un communiqué en date du 23 décembre, la
Fagiht - membre du GNI -, s’inquiète de cette situation
qui impacte évidemment l’activité des hôteliers et des
restaurateurs. Le syndicat a adressé
à ses adhérents une note de crise
sur la gestion du personnel pendant
cette période, préconisant le recours
à l’aménagement du temps de travail
sur la base de l’avenant n° 19 (lire
ci-contre). Si les directions régionales
des entreprises, de la concurrence,
de la consommation, du travail et
de l’emploi (Dirrecte) de plusieurs
départements ont mis en place des
numéros d’urgence pour renseigner
sur le chômage partiel, la Fagiht
estime que le dispositif repose sur
des conditions qui ne permettront
pas de satisfaire tous les employeurs.
Une situation constrastée
Un sondage effectué le 19 décembre
par la Fagiht montre une situation
très contrastée entre les stations
de haute et de moyenne altitude : si les professionnels
en haute altitude reconnaissent quelques difficultés, il
en ressort que les clients sont globalement satisfaits et
que peu d’annulations sont enregistrées. La situation
est radicalement différente enmoyenne altitude où les
hôteliers gèrent de nombreuses demandes d’annulation
(entre 10%et 30%) ou de départ anticipés pour la
première semaine. Quant aux restaurants d’altitude, un
grand nombre n’ont pu ouvrir.
Pour le moment, peu de mouvements de retrait ont
été enregistrés sur la semaine du Nouvel An. Un point
positif : l’ensoleillement permet aux vacanciers de profiter
des terrasses de restaurants dans les stations. Les
professionnels ont d’ailleurs salué les efforts faits pour
proposer des activités alternatives à la pratique du ski.
© P. DOIGNON, T. SHU, MPM & DR
Le Koh I Nor à Val Thorens.
© GÉRARD COTTET
Plusieurs stations n’ont pas enclenché les remontées mécaniques, faute de neige.
© THINKSTOCK
L’aménagement du
temps de travail prévu
par l’avenant n°19
L’avenant n° 19 permet d’aménager le temps de
travail sur une période supérieure à la semaine, et au
plus égale à l’année sur les bases des dispositions
de la loi du 20 août 2008 sur la rénovation de la
démocratie sociale et la réforme du temps de travail.
Il permet de faire varier la durée hebdomadaire du
travail sur tout ou partie de l’année, de sorte que
les semaines de haute activité soient compensées
par des semaines de moindre activité, ce qui évite
de recourir aux heures supplémentaires en période
de pointe, mais aussi au chômage partiel en cas de
baisse d’activité.
Retrouvez toutes les modalités
de l’avenant n° 19 sur l’aménagement
du temps de travail dans les CHR :
ou
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Jean-Paul
Lacombe
et
Frédéric
Vardon
seront aux
fourneaux
du Zinc des
neiges à
Courchevel.
Une chambre du Kaya Hotel aux Menuires.
Retrouvez l’article ‘Maisons & hôtels Sibuet poursuivent leur
développement à Avoriaz’ publié dans
L’Hôtellerie Restauration
n° 3411 :
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