L'Hôtellerie Restauration No 3426 - page 25

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Questions-Réponses
Une question ? Rendez-vous sur les Blogs des Experts
sur
Contrôles de la répression des fraudes et des services vétérinaires :
quelle est la différence ?
Quelle est la différence entre les contrôles
effectués par les services de la répression des
fraudes et ceux effectués par des services
vétérinaires, sachant qu’ils sont regroupés
au sein de la direction départementale de la
protection des populations ? La différence
tient-elle aux textes réglementaires auxquels
ces deux services se réfèrent ?
Au sein du ministère chargé de l’Économie, la direction
générale de la concurrence, de la consommation et
de la répression des fraudes (DGCCRF), veille au bon
fonctionnement des marchés sous tous leurs aspects,
au bénéfice des consommateurs et des entreprises. Elle
a également un rôle de régulation, en luttant contre les ententes et abus de
position faussant le jeu de la concurrence. Elle fixe les règles relatives aux
pratiques commerciales et à l’information des consommateurs, contrôle la
bonne application de la réglementation et sanctionne les fraudes et pratiques
commerciales illicites. Elle informe également les consommateurs sur leurs
droits, veille à la qualité et à la fiabilité des produits alimentaires et traite les
alertes concernant les produits dangereux. La DGCCRF travaille en lien avec
la direction départementale de la protection des populations (DDPP), pour les
départements de plus de 400 000 habitants, et la direction départementale de
la cohésion sociale et de la protection des populations
(DDCSPP), pour les départements de moins de
400 000 habitants. Ce service interministériel a trois
grands objectifs : protéger la santé publique, la santé
animale et l’environnement. Dans le cadre du premier
objectif, les inspecteurs et agents vétérinaires veillent
à la salubrité et à la maîtrise de l’hygiène des denrées
et mènent des actions de prévention des risques de
contamination des aliments, procèdent aux inspections
des entreprises et au suivi des contrôles et réalisent
chaque année des plans de surveillance et de contrôle de la
contamination des denrées alimentaires.
En simplifiant à l’extrême, on pourrait dire que la répression des fraudes
intervient pour des contrôles à connotation commerciale (étiquetage, prix etc.)
et les services vétérinaires pour des contrôles sanitaires
(bonnes pratiques d’hygiène).
Une question ?
Blog des Experts ‘Hygiène
en fiches pratiques’ sur
-
restauration.fr
ROMY
CARRÈRE
LAURENCE
JAFFRÉ-LE
BOUQUIN
Moteur de réservation :
est-ce valable pour un hôtel de
dix chambres ?
Voilà un an que j’ai repris en location-
gérance un hôtel 3 étoiles avec
restaurant dans un château viticole
à Saint-Estèphe. C’est une petite
structure de dix chambres. La première
phase du plan de développement
comprenait prioritairement la
maîtrise de l’exploitation et l’analyse
commerciale. On entre désormais
dans la deuxième phase : améliorer,
développer, optimiser. Ma clientèle
est étrangère à 70 %. Jusqu’alors, il
y avait deux modes de réservation :
en direct et par un seul distributeur
(Booking). 70 % de mes ventes passent
par Booking. Mes objectifs sont les
suivants :
1. augmenter les réservations en direct
(un nouveau site est en construction).
2. Multiplier les partenariats avec les
distributeurs (OTA) pour :
- être moins dépendant de Booking ;
- avoir davantage de visibilité ;
- privilégier d’autres distributeurs avec
des commissions moins importantes.
3. Optimiser l’autonomie du processus
de réservation, du fait de la saisonnalité
de l’activité (fermeture quatre mois par
an).
Un moteur de réservation paraît
évident, d’autant que je veux changer
ma solution logicielle. Qu’en pensez-
vous ? Que me conseillez-vous ?
Ce que vous décrivez est plein de bon sens. Votre
établissement est dépendant d’un seul apporteur
(Booking) qui représente 70 % de vos ventes et vous
avez conscience que ce n’est pas forcément bon.
La multiplication des partenariats avec d’autres
distributeurs est un début, mais aucun ne sera aussi
performant que Booking, sauf si vous ciblez des
marchés spécifiques, de niche.
Booking, malheureusement ou pas, est très puissant,
notamment car il a en portefeuille la plus grande
part du parc hôtelier français et devient donc un
point d’entrée idéal pour ceux qui cherchent un
hébergement. Booking, c’est fantastique pour le
client, car toutes les villes, toutes les régions sont
couvertes, avec une offre large, presque toujours des
disponibilités, les ‘meilleurs’ prix, des hôtels, des
chambres d’hôtes, des résidences, etc. Le moteur
de réservation est très efficace, ergonomique et les
accroches et incitations à passer à l’acte sont hyper
présentes. Bref, c’est un site qui est fait pour vendre
et il vend.
En multipliant les partenariats, vous allez multiplier
votre travail (renseigner les webplanning, etc.)
pour un retour bien faible par rapport à Booking.
Il faut intégrer ce fait dans le choix de vos outils.
Un channel manager paraît être une bonne option.
C’est une brique technologique qui permet de
diffuser vos disponibilités, prix, offres, de manière
semi-automatique vers différentes plateformes.
En fait, vous conservez un stock en un seul endroit
et le channel manager s’occupe de le diffuser, de
le partager avec l’ensemble de vos partenaires
distributeurs.
La reprise de sa maîtrise commerciale n’est pas
complexe mais elle est longue à mettre en œuvre.
La première étape est effectivement de vendre sur
votre site internet. Pour cela, vous avez besoin d’un
site qui convertisse, pas seulement une vitrine, mais
un point de vente et il faut y installer un moteur
de réservation. Le travail ne s’arrête pas là - en fait
il ne se termine jamais. Il faut ensuite donner de
la visibilité à votre site, à votre établissement sur
internet, mener des opérations de référencement.
Il faut aussi animer le site en tenant un blog, en
y mettant des offres et des packages. Puis, il faut
développer une communauté sur internet, surveiller
et gérer sa e-réputation. C’est beaucoup de travail,
mais le jeu en vaut la chandelle.
Vous avez un produit très spécifique et c’est tant
mieux. Commercialisez-le sur ses cibles, sur le
marché de l’œnotourisme. Faites des packages
dégustations + nuit à l’hôtel + un coffret à emporter
(pensez au chèque ou coffret-cadeau). Cherchez
(vous devez les connaître) les circuits de distribution
propres à cette segmentation. Pour vous démarquer
des distributeurs, composez des packages qui ne
seront disponibles que sur votre site ou en vente
directe, car votre produit s’y prête particulièrement
bien (contrairement à un hôtel traditionnel qui ne
vend que des chambres et des petits déjeuners).
Vous citez vos prochaines étapes : refaire le site, y
intégrer un moteur de réservation et changer de
logiciel à la réception. Coordonnez bien tout cela.
Vous pouvez synchroniser votre PMS avec un moteur
de réservation, mais pour dix chambres, je ne sais
pas si cela sera bien rentable. En tout cas votre
discours est cohérent et vos pistes de développement
aussi, il n’y a plus qu’à !
Une question ?
Blog des
Experts ‘Web marketing :
maîtrise commerciale et
développement des
ventes’ sur
THOMAS
YUNG
Les services vétérinaires procèdent aux inspections des entreprises et
au suivi des contrôles.
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