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L’hôtel du Louvre
confie son projet de rénovation à une
F
anny Guibouret
a été nommée
directrice générale de l’hôtel du
Louvre (Paris, I
er
) en mars 2013,
peu après le rachat par le groupe
qatari Constellation. Programmée
pour 2015, la rénovation de
l’établissement de 177 chambres s’est
révélée délicate.
“Nous ne voulions pas
d’une rénovation lourde qui aurait
fait perdre son âme à l’hôtel. Le projet
devait conserver son histoire tout en
l’ancrant dans la modernité.”
Hyatt,
qui assure la gestion de l’hôtel, a
choisi de confier le dossier à une école
d’architecture et de design, sous la
houlette de l’agence Flamant Interior
Design (FID), qui assurera la mise
en œuvre du projet.
“Nous avons
retenu Camondo,
explique
Sébastien
Flamant
, fondateur de l’agence,
car cette école propose à ses élèves en
quatrième année d’études un travail
orienté vers le milieu professionnel.”
C’est ainsi que 52 élèves répartis en
cinq groupes ont planché durant vingt
semaines. C’est le projet de
Marion
Pierru
, intitulé ‘Un hôtel trait d’union
urbain’, qui a été désigné lauréat du
jury, composé de cadres du groupe
Hyatt et d’enseignants.
“C’était un
projet d’une grande fraîcheur et
qui ne modifiait pas véritablement
la structure de l’hôtel”,
note Fanny
Guibouret.
“Favoriser la transmission
et l’apprentissage”
Pour l’architecte designer qui a
accompagné le projet, l’expérience
a très satisfaisante.
“Nous avons
apprécié le professionnalisme et la
qualité du travail des élèves. Les
enseignants ont aimé travailler en
partenariat avec le milieu professionnel
sur un projet concret, et, pour les
élèves, la relation directe avec l’un des
grands opérateurs hôteliers fut une
expérience extrêmement enrichissante.”
Mais ce que retient surtout Sébastien
Flamant, c’est la soif de savoir des
étudiants et la qualité des projets
“tous
très professionnels, d’un haut niveau
conceptuel, identique à celui que nous
aurions pu présenter en agence. Seuls
les délais ont été plus longs.”
Marion Pierru s’est vu offrir une
bourse et un séjour à New York, ce
qui lui a permis de travailler avec
Georges Wong,
l’architecte d’intérieur
Hôtellerie
PARIS
L’établissement de 177 chambres acheté par le groupe qatari Constellation et géré par Hyatt va
faire l’objet en 2015 d’importants travaux.
Le cadre insolite des
Cabanes dans les bois
VILLALIER
Ces hébergements perchés dans les arbres d’un vaste domaine renferment
tous les services d’un établissement hôtelier de catégorie 3 étoiles.
D
epuis cet été,
Odile Péchadre
et
Valérie
Geynes
sont à la tête de leur premier hôtel.
Un établissement singulier, comme son nom
l’indique : Les Cabanes dans les bois. Car les couloirs
de cet hôtel sont les sentiers du Domaine de Fourtou,
à Villalier (11), un parc de 112 hectares où les deux
associées ont aménagé 23 cabanes en bois en guise
de chambres (de 23 à 29 m
2
pour accueillir deux à
cinq personnes). Avec chacune sa terrasse (7 à 11 m
2
),
au-dessus d’une rivière qui traverse le domaine, et
toutes les prestations hôtelières de catégorie 3 étoiles
pour cette enseigne affiliée à la chaîne des Logis (dans
la collection insolite) : chauffage, télévision, mini-
bar, salle de bains, accès aux personnes à mobilité
réduite... Et même une piscine chauffée de 17 m.
“Côté
restauration, tous nos plats sont préparés sur place
et servis directement dans les cabanes”,
précise Odile
Péchadre. Plusieurs formules sont proposées, dont un
menu à 19 € avec entrée, plat et dessert, ainsi qu’un
menu terroir ou encore un panier apéritif dînatoire.
Sans oublier le menu romantique à 36 €.
Une clientèle surprise
Aux Cabanes dans les bois, il y en a pour tous les goûts,
y compris les groupes et les familles, avec des activités
par définition de pleine nature, comme des parcours
de chasse au trésor champêtres. En proposant la nuitée
à partir de 85 €, l’hôtel hors normes a su séduire une
clientèle internationale, mais également locale, à la
surprise des propriétaires :
“Une
grande partie des clients habitent la
région de Carcassonne et viennent
ici chercher le calme, en plus du
cadre très original. Les personnes qui découvrent le lieu
sont surprises de trouver un tel niveau de confort et de
service, parce que les cabanes peuvent être associées à
une autre image de l’hébergement. En tout cas, elles ne
sont jamais déçues.”
Une réaction de bon augure pour
cet établissement qui a nécessité un investissement de
4 M€ au total, dont la moitié pour l’achat d’un terrain
qui leur permet d’envisager, à terme, une offre élargie
jusqu’à une trentaine de cabanes.
TEXTE ET VIDÉO : FRANCIS MATÉO
Les Cabanes dans les bois
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Être payé pour dormir :
du Vertigo
DIJON
Passer 42 nuits à l’hôtel pour
tester chacune des chambres et livrer ses
impressions sur internet, tel est le singulier
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pour assurer la promotion de leur nouvel
établissement 4 étoiles.
Ê
tre payé pour dormir à l’hôtel, voilà
une proposition qui a de quoi donner
le tournis. C’est pourtant bien celle
lancée par le Vertigo, à Dijon (21), qui
ouvrira en décembre prochain et recherche
un Community Manager pour une
mission spéciale.
Clémence Carminati
,
la directrice générale de ce futur 4 étoiles,
mise en effet sur les réseaux sociaux pour
en assurer la promotion. Elle recherche
donc une personne pour dormir dans
chacune des 42 chambres de l’hôtel, qui
L’hôtel du Louvre.
Sébastien
Flamant
, agence
Flamant Interior
Design, et
Marion
Pierru
, élève de
Camondo dont
le projet a été
sélectionné.
La gérante
Odile Péchadre
(à gauche) et la directrice des Cabanes
dans les bois,
Valérie Geynes
.
L’un des
42 lieux
de travail
du futur
Community
Manager
de l’hôtel
Vertigo.
Retrouvez les Cabanes dans les bois en vidéo :
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