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du 20 septembre 2007
L'ÉVÉNEMENT

QUAND L'UMIH SE FAIT ÉCOLO

André Daguin lance "l'éco attitude" pour la profession

Il a montré l'exemple la semaine dernière en se rendant en Vélib' au rendez-vous qu'il avait avec la secrétaire d'État chargée de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. André Daguin souhaite que la profession adopte "l'éco attitude". Pas question toutefois de tomber dans l'irréalisme. En signant une convention avec l'Ademe en novembre prochain, le chef de file de la rue d'Anjou table sur l'apprentissage progressif des bons gestes.


Michèle Pappalardo, présidente de l'Ademe.

En travaillant ensemble, nous allons permettre à tous les professionnels d'acquérir les bons réflexes en matière d'environnement. C'est à leur portée si on leur donne les bonnes clés. Et ça, c'est notre boulot", a martelé le président de l'Umih, André Daguin, lors d'une entrevue avec la présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Michèle Pappalardo, au début de l'été. Les vacances n'auront pas érodé la volonté du syndicat puisque la rue d'Anjou vient d'annoncer la signature d'une convention entre l'Ademe et l'Umih à l'occasion de son prochain congrès national à Lyon. Pour Michèle Pappalardo, il s'agit "d'aider et d'inciter toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, à mettre en oeuvre des politiques de gestion des déchets, de la pollution de l'air et du sol, d'éco-énergie appropriées…". Sur son site, l'Ademe évoque - par exemple - l'installation de production d'eau chaude sanitaire solaire dans un hôtel Formule 1 du Languedoc-Roussillon, ou le plan de déplacements entreprises inauguré en 2002 par Disneyland Resort Paris, dédié au covoiturage.

"Le train a démarré"
Côté Umih, "prendre en compte l'environnement" s'inscrit dans une démarche de bon sens, qui permet "de faire des économies sur les charges d'exploitation grâce à une meilleure maîtrise des consommations d'eau et d'énergie, de valoriser son image auprès de la clientèle, de se démarquer des entreprises concurrentes, de fidéliser son personnel en l'impliquant autour d'un projet fédérateur en leur montrant qu'il travaille dans une entreprise citoyenne, et de participer activement à l'effort collectif de lutte contre le réchauffement climatique". Certes, l'ambition est grande, mais "le train a démarré", souligne André Daguin. Dès 2001, l'Umih s'est engagé dans un partenariat avec l'Agence de l'Eau Seine-Normandie. "Aide à la mise en place d'équipements des restaurants en bacs à graisse et aide au montage des dossiers de demande de subventions, organisation de réunions d'informations et réalisation de prédiagnostics gratuits dans une cinquantaine d'établissements en matière d'énergie, d'eau, d'air, de bruit, de déchets…"


Nathalie Kosciusko-Morizett, secrétaire d'État chargée de l'Écologie, André Daguin président de l'Umih, et Jacques Bellin, président du Groupement national des chaînes (GNC).

Un guide à destination des hôteliers
En 2003, l'Umih a passé la vitesse supérieure avec un programme de sensibilisation national. Ses dirigeants souhaitent alors que les adhérents "s'emparent du problème". L'année suivante, le syndicat décide de promouvoir le label Clef Verte, développé par la Fondation pour l'éducation à l'environnement. En 2005, l'Umih obtient également que des critères environnementaux entrent dans le référentiel d'Hotelcert. Depuis plusieurs mois, les élus de la rue d'Anjou participent à la réalisation d'un éco-guide à l'usage des hôteliers. "Cette publication, dont le comité de pilotage comprend, outre les fédérations de l'hôtellerie, des représentants de chaînes hôtelières ainsi que du ministère de l'Écologie et de l'Ademe, a pour objectif de provoquer chez le chef d'entreprise le passage à l'acte. Elle aura une démarche progressive." Notion importante ! La sortie de ce guide est prévue cet automne.

André Daguin en Vélib'
La semaine dernière, André Daguin a également voulu montrer l'exemple en se rendant en Vélib' au rendez-vous organisé avec Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de l'Écologie. Cette rencontre, à laquelle participait Jacques Bellin, président du Groupement national des chaînes (GNC), "avait pour objectif de sensibiliser la ministre aux initiatives, chaînes et indépendants", déjà engagées par le secteur. André Daguin en a profité pour rappeler la nécessité d'avancer avec sagesse. "Pour que les résultats du Grenelle de l'environnement soient suivis d'effets positifs, la pérennité des entreprises" ne doit pas être oubliée. "Les performances énergétiques des bâtiments existants, et en particulier ceux construits avant 1975, ne doivent pas perdre ou voir amoindrir leur valeur, ce qui bloquerait toute cession, acquisition ou transfert. La création de normes pour la rénovation de l'ancien et des 'bâtiments à caractère' doit être réaliste. Une politique pragmatique peut concilier modernité, développement durable, économies à terme et rénovations réalisables", estime ainsi l'Umih, qui ajoute dans son communiqué que "la ministre a été très attentive à nos arguments, et s'engage à concerter ses actions avec Luc Chatel, secrétaire d'État chargé au Tourisme".
Suite les 21, 22 et 23 novembre dans la capitale rhône-alpine.
Sylvie Soubes
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ademe.fr

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L'Hôtellerie Restauration n° 3047 Hebdo 20 septembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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