C’est une opération d’envergure que l’enseignement catholique d’Indre-et-Loire vient de mener dans le centre de Tours (Indre-et-Loire) avec le regroupement de plusieurs établissements au sein de l’Institution Notre-Dame La Riche, forte de 2 200 jeunes. C’est ainsi que l’ancien - et vétuste - lycée privé Fontiville de Veigné, au sud de Tours, a fermé pour se déplacer dans le centre-ville. Sur une opération globale de 30 M€, 5 M€ ont été destinés au pôle hôtellerie qui regroupe, outre les locaux d’enseignement, un restaurant d’application de 55 places, un restaurant d’initiation pour 60 jeunes et un salon privatif pouvant accueillir 15 personnes dans des réunions ou séminaires. Au total, les sections d’hôtellerie (bac pro, bac techno, mise à niveau et BTS management hôtellerie) accueillent près de 120 jeunes, moins que l’ancien lycée Fontiville dont l’effectif dépassait les 200. “C’est vrai, il y a eu des déperditions, reconnaît le directeur, Benoît Visse. Mais nous avons les installations prêtes pour doubler l’effectif. C’est à nous de montrer notre attractivité.” Pour cela Notre-Dame La Riche a misé sur la diversité et la qualité des équipements. “Nous avons investi pour avoir le meilleur matériel, poursuit Benoît Visse, nous avons fait fabriquer sur mesure des fourneaux monoblocs deux fois douze feux qu’on ne voit nullement ailleurs ».
D’autres formations en projet
L’école hôtelière, nouvelle appellation de l’établissement, a aussi ouvert un vaste bar d’application, va construire une résidence de 50 chambres pour les lycéens, ainsi qu’une chambre d’hôtel 4 étoiles d’application. Notre-Dame La Riche mise aussi sur les hommes, un nouveau DDFPT, Thierry Nérisson, ancien sommelier durant treize ans chez Jean Bardet, a été recruté tandis que des grands chefs régionaux (Didier Edon, Rémy Giraud, Olivier Arlot) sont appelés à mener des opérations ponctuelles. L’école nourrit aussi d’autres projets de formations : mentions complémentaires réception-accueil et employé barman, licence et master ainsi qu’un CFA dès 2020.
L'établissement plaide enfin pour une image stricte de l’école hôtelière avec uniforme, remise officielle des foulards et cravates. “Tout cela, insiste Benoît Visse, va assurer notre crédibilité auprès des professionnels. Nous nous donnons trois ans pour devenir la grande école hôtelière de Tours.”
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Publié par Jean-Jacques TALPIN
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