Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, et Gérard Guy, président national de la CPIH, dont la structure est désormais officiellement syndicat associé à la rue d'Anjou, ont rencontré la semaine dernière, Matthias Fekl, secrétaire d'Etat en charge du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l'étranger. Pour les dirigeants syndicaux, qui ont "salué" une nouvelle fois le travail réalisé par le Quai d'Orsay en faveur du tourisme, l'objectif était double. Rappeler les difficultés auxquels les chefs d'entreprise du secteur sont confrontés « comme la multiplication des contraintes réglementaires qui vont à l'encontre du choc de simplification, l'augmentation de la fiscalité au niveau national et local et la prolifération d'une économie de l'ombre qui concurrence déloyalement les établissements et qui les fragilise durablement ». Roland Héguy a d'ailleurs particulièrement insisté sur ce dernier point : « Le phénomène de la location meublée touristique n'a plus rien de collaboratif. C'est une économie à part entière qui abuse du flou juridique et de l'absence de contrôle. Ce sont des activités professionnelles illégales qui ne respectent aucune obligation et réglementations en vigueur, et de nombreuses recettes fiscales échappent à l'Etat. Si rien n'est fait pour encadrer ces pratiques, stopper les abus et mettre à terme à cette économie de l'ombre, nos TPE et nos PME risquent d'être anéantis ». Et lui demander son soutien dans le combat mené les contre clauses abusives des OTAs. La décision rendue par l'Autorité de la Concurrence est « une première étape franchie mais nos actions continuent, spécialement notre demande pour inscrire dans la loi l'instauration d'un contrat de mandat ». Le principe a été adopté par les sénateurs mais elle doit maintenant passer en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale.
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