"Le
2 février, quand j'ai vu que je ne figurais plus au guide Michelin, j'ai pris une claque. Mais le 3, j'étais
déjà reparti au combat."
Christophe Cosme, patron du Rendez-vous des pêcheurs à Blois (41) n'est pas "du genre à jouer les
pleureuses". "Le guide à sans doute ses raisons. Suite à
des problèmes familiaux, j'étais moins présent, cela a peut-être joué. Pour
autant, je ne crois pas que ma cuisine soit en cause",
explique-t-il. Mais pour ce restaurant de 25 couverts, ce déclassement - après
quatorze ans de présence dans le guide rouge - peut être fatal, d'autant
plus que deux nouveaux établissements alentour ont été gratifiés d'une étoile
cette année.
"Donner un souffle supplémentaire"
Dès le lendemain du déclassement, Christophe Cosme réunissait son équipe. L'objectif : "Se retrousser les manches, se remettre en cause, s'autocritiquer, lister les faiblesses et faire face avec une attitude positive." Des mesures rapides ont été prises : embauche d'un commis "pour donner un souffle supplémentaire en cuisine", nouvelles assiettes, nouvelle présentation de la carte autour des "succès incontournables" (homard bleu, dos de sandre, bar sauvage), des nouveautés et de quatre formules (24 à 80 €). "À toute chose malheur est bon, reconnaît le chef. Ce déclassement m'a donné un coup de fouet et m'oblige à me remettre en cause. Mais quand on tombe de cheval, il faut tout de suite se remettre en selle."
Christophe Cosme a aussi décidé de revoir sa communication avec de nouveaux flyers et cartes de visite. Volonté encore d'être plus présent dans son environnement en participant à de nombreuses animations locales autour du tourisme et de la gastronomie. "Mon seul souci, insiste-t-il, c'est la qualité de ma cuisine et la satisfaction de mes clients. Et si cela passe par une nouvelle étoile…"
"Donner un souffle supplémentaire"
Dès le lendemain du déclassement, Christophe Cosme réunissait son équipe. L'objectif : "Se retrousser les manches, se remettre en cause, s'autocritiquer, lister les faiblesses et faire face avec une attitude positive." Des mesures rapides ont été prises : embauche d'un commis "pour donner un souffle supplémentaire en cuisine", nouvelles assiettes, nouvelle présentation de la carte autour des "succès incontournables" (homard bleu, dos de sandre, bar sauvage), des nouveautés et de quatre formules (24 à 80 €). "À toute chose malheur est bon, reconnaît le chef. Ce déclassement m'a donné un coup de fouet et m'oblige à me remettre en cause. Mais quand on tombe de cheval, il faut tout de suite se remettre en selle."
Christophe Cosme a aussi décidé de revoir sa communication avec de nouveaux flyers et cartes de visite. Volonté encore d'être plus présent dans son environnement en participant à de nombreuses animations locales autour du tourisme et de la gastronomie. "Mon seul souci, insiste-t-il, c'est la qualité de ma cuisine et la satisfaction de mes clients. Et si cela passe par une nouvelle étoile…"
Publié par Jean-Jacques TALPIN
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