Partir vivre à l'étranger : découverte du Myanmar (Birmanie)

Myanmar Officiellement rebaptisé Myanmar par la junte militaire en 2010, le pays s'est ouvert au tourisme il y a quatre ans. L'hôtellerie-restauration y est en plein développement et de réelles opportunités existent.

Publié le 23 octobre 2018 à 21:08
La Birmanie (officiellement renommé Myanmar par la junte militaire en 2010) est un pays qui s'ouvre doucement au tourisme, en parallèle de la transition démocratique enclenchée en 2012. Contrairement à son voisin thaïlandais, le tourisme de masse l'a encore peu défiguré, et de réelles opportunités de développement existent. 


L'hôtellerie n'y est pas bon marché et le rapport qualité-prix manque d'un sérieux ajustement. Il n'y a pas encore de juste milieu entre les grands resorts et les Guest House. Et certains services très simples, comme offrir une connexion internet correcte, laissent à désirer. La Birmanie soufre d'un déficit de management pour offrir le type de services attendus par une clientèle occidentale, avec notamment un trop grand nombre d'employés par rapport à l'activité du restaurant ou de l'hôtel. 


Les destinations marquantes


Certaines destinations sont à visiter et à connaître pour renseigner les clients désireux de faire du tourisme.

Bagan, dans la région de Mandalay, recense plus de 3 000 temples bouddhiques. C'est le site archéologique le plus important du pays. Vous pourrez conseiller aux touristes de serpenter entre les temples en scooter électrique, à vélo ou à pied.

Kalaw et le lac Inle sont deux lieux qui attirent les randonneurs et trekkeurs. Il ne faut pas hésiter à conseiller une agence qui fournira un guide, pour permettre aux visiteurs de découvrir la vie locale à travers les villages et les plantations variées (ail, gingembre, thé, piment, ananas…). Pour rejoindre le lac, la magie continue à bord d'une pirogue. On y découvre les plants de tomates poussant sur l'eau, à côté de maisons en bois sur pilotis typiques de la région.

 
La vie locale 

Les Birmans sont très soucieux des touristes. Si vous cherchez votre chemin, ils vous aideront, même si très peu parlent anglais. Voyager en bus ne présente pas de danger, les vols et agressions sont rarissimes.

La nourriture

Le Myanmar à la croisée de plusieurs cultures qui ont marqué sa gastronomie, aux influences chinoises et népalaises. La friture est mise à l'honneur, notamment pour les viandes, souvent accompagnée de bouillon à base de gingembre. La cuisine thaïe se retrouve aussi dans le sud du pays, notamment dans l'assaisonnement des poissons et fruits de mer, avec par exemple des curry de crabes très charnus. Les plats birmans ont l'avantage, pour les palais occidentaux, de toujours présenter le piment à part, dans une coupelle. Enfin, il existe de nombreux restaurants indiens, surtout dans le centre du pays, où l'immigration a été importante. Généralement, les plats sont goûteux, soigneusement préparés, avec des produits d'une grande fraîcheur.


Le vin


Le pays n'offre pas un climat favorable à la culture de la vigne. Le marché du vin est encore très peu développé. Les prix étant élevés, seules les classes aisées en consomment. La formation du personnel et l'éducation des clients locaux aux spécificités du vin est nécessaire : comment le servir et le déguster, quels accords, etc. La population a plutôt l'habitude de consommer - en forte quantité - des alcools forts et de très mauvaise qualité (rhum, whisky).

En 1999, Bert Morsbach a fondé le premier vignoble birman, Aythaya Winery, situé à trente minutes du Lac Inle en voiture. "Nous pourrions monter une champignonnière", confie le directeur commercial du lieu, tant il faut se battre contre les moisissures dues à l'humidité. Les cépages présents : sauvignon, sémillon, muscat, cinsault, shiraz et dornfelder (cépage allemand). Le challenge était énorme, mais le domaine l'a relevé et il réussi à produire des vins structurés.


Entrée et sortie du pays

Pour entrer en Birmanie, il suffit d'avoir un visa touriste, valable 28 jours. Les demandes se font sur le site evisa.moip.gov.mm, et il vous en coûtera 50 $ (environ 42 €). Le visa Business nécessite, quant à lui, de bénéficier du sponsoring d'une entreprise locale. Certaines entreprises étrangères n'hésitent pas à embaucher des personnes spécialisées et expertes, car le pays manque encore de compétences.

#CoqOVin# #Birmanie# voyages #Asie#  travail


Publié par COQ O VIN



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