Nomad, le traiteur qui bouscule les lignes

Saint-Ouen (93) De nombreux traiteurs ont dû se réinventer après la crise du Covid. Chez Chateauform', sous l'impulsion de Claire Dagrenat, ce secteur a pris des engagements forts tant en termes de conditions de travail, d'ouverture à la diversité mais aussi de développement durable.

Publié le 19 septembre 2023 à 12:05

À l’occasion du rachat d’Eurosite en 2017 par Chateauform’, le nouveau propriétaire s’est retrouvé doté d’un département traiteur de choix. La marque Nomad, qui existait depuis 1999, prend désormais un nouvel élan. “Après le Covid, on a bien compris que l’événementiel ne serait plus pareil, qu’il faudrait du sens. Nous fuyons le ‘greenwashing’. Nos engagements ne sont pas une posture d’époque mais de réelles convictions. Notre clientèle, uniquement professionnelle, a de fortes attentes éthiques”, explique Claire Dagrenat, qui dirige cette entreprise de 60 permanents. “Avec les ‘talents d’un jour’, nos extras, nous pouvons passer à 250 collaborateurs en forte activité et produire jusqu’à 5 000 couverts à partir de notre laboratoire de 3 000 m² situé à Chevilly-Larue”, ajoute la manager.

 

Le sens de la fête ne suffit pas

“On milite pour le zéro déchet. La construction même de l’assiette repose sur un choix différent des usages. La base sera végétale, avec un légume de saison dominant sur lequel viendront se greffer des protéines. On travaille même avec un producteur de légumes dits moches”, s’enthousiasme la directrice de Nomad. Une flotte de véhicules propres en construction, l’emploi de travailleurs handicapés, la remise de surplus aux associations, la signature de menus par des chefs étoilés et engagés et une élaboration participative (même avec les employés de bureau) de la carte participent de la singularité de ce traiteur présent dans les 70 lieux exploités par Chateauform’, mais aussi référencé dans une trentaine d’autres sites parisiens.

Nomad était d’ailleurs le traiteur aux dernières sélections France des championnats du monde de la pâtisserie, début septembre, au Grand Palais Éphémère. “Nous intervenons de plus en plus souvent dans les locaux de nos clients, qui nous sollicitent beaucoup en ce moment en prévision des Jeux olympiques”, se réjouit Claire Dagrenat, qui prépare actuellement la carte d’hiver, “sans foie gras, car cela ne correspond pas à nos convictions. On perdra peut-être quelques clients pour, au final, en gagner d’autres… C’est le sens de l’histoire !”

#Ethique# traiteur #Nomad#

 


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Publié par Francois PONT



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