Les Toques Blanches Lyonnaises demandent des mesures de soutien pour les établissements qui ne peuvent prétendre au bouclier tarifaire

Le 21 mars à 20 h, plus de 40 établissements membres de l’association Les Toques Blanches Lyonnaises ont organisé un Dîner aux Chandelles ; un acte symbolique qui a raisonné comme un cri d’alarme au sein de la profession. Les établissements participant se sont plongés dans le noir afin de souligner une réalité dramatique : malgré tous les efforts fournis, le prix de l’énergie en France continue de grimper et de s’attaquer aux modèles économiques et à la rentabilité de tous les restaurants du territoire.  Face à l’enjeu de la sobriété énergétique chaque établissement participe à cet effort collectif par des actions très concrètes : limiter les préparations à longue cuisson ou favoriser l’utilisation du charbon, investir dans des interrupteurs à minuterie ou des éclairages à détecteur de mouvements, réduction voire suppression de l’éclairage extérieur, mise en place de la salle à la lumière naturelle… Mais cette augmentation du coût de l’énergie est à cumuler avec celle des coûts d’approvisionnement et des matières premières, mais aussi et surtout la diminution du pouvoir d’achat des clients ; tout autant d’explosions de budget qui risquent de mettre à mal tous ces engagements responsables et quotidiens, impactant ainsi la vie des villages et quartiers dans lesquels ces établissements ont une place prédominante. Sans réelles mesures de soutien apportées par l’État à la grande majorité des établissements qui ne peut actuellement bénéficier du bouclier tarifaire, il ne sera bientôt plus possible d’offrir un service décent aux clients ou même de garantir des conditions de travail optimales aux équipes.

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