126 ans et pas une ride : Léon de Bruxelles, qui affiche aujourd’hui 84 établissements dans l’Hexagone, plus de 6 millions de clients annuels et 10 tonnes de moules consommées chaque jour, est toujours dans l’air du temps. Après avoir lancé le concept urbain Léon de B en 2017, le groupe poursuit sa diversification en surfant sur la restauration rapide.
Sa dernière marque, Fish’Tro, a été inaugurée le 4 avril au sein du centre commercial Vélizy 2 (Yvelines). “Ce concept est né du succès rencontré par le fish & frites, à la carte de Léon de Bruxelles depuis 2016”, souligne Fabrice Gaudriot, directeur du marketing au sein du groupe. Au menu de Fish’Tro, le poisson blanc, les crevettes (en tempura ou snackées), le crabe et le saumon se déclinent en salade, en roll ou accompagnés de frites. Les moules, en revanche, sont exclues. “Il faut du temps pour manger des moules, et elles ne se prêtent pas facilement à une consommation nomade”, explique-t-il.
Un futur leader ?
Chez Fish’Tro, le poisson frais et sauvage est livré chaque jour. Le pain roll est signé Gontran Cherrier, d’après une recette exclusive conjuguant farines de blé et de seigle et miso (pâte de soja). Les frites maison sont préparées et cuites sur place, en deux bains. Les plus gourmands concluront avec une gaufre ou une glace Isigny Sainte-Mère, pour un ticket moyen autour de 14 €.
Dans son décor de “cargo urbain”, l’établissement de 150 m² accueille une cinquantaine de places assises. Une deuxième ouverture en propre est d’ores et déjà prévue pour le second semestre. “Nous visons les cœurs de ville, les centres commerciaux et les zones de flux comme les gares et les aéroports, mais pas les périphéries de villes”, précise Fabrice Gaudriot. Le concept, qui ne manque pas d’ambitions, entend devenir la première enseigne de street seafood en France.
#LéonDeBruxelles# StreetFood
Publié par Violaine BRISSART
