« Ce n'est pas un concours de cuisine, mais un concours de
restaurateurs qui est rassembleur puisque la salle, la sommellerie et la
cuisine concourent ensemble. La meilleure équipe est bien celle dans laquelle
on sent la plus grande cohésion », estime Régis Marcon, Restaurant Régis
à Jacques Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid, l'un des deux membres du jury pour la
cuisine avec Hiroyuki
Hiramatsu, président du groupe Hiramatsu à Tokyo. Pour la sommellerie, les
candidats passaient au crible des questions de Paolo Basso, meilleur sommelier
du monde 2013 et de Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992. Côté salle, même combat avec Denis Courtiade,
directeur de restaurant, Restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée à Paris et
Serge Schaal, directeur de restaurant, La Fourchette des Ducs à Obernai.
Les six équipes ont eu fort à faire pour résister au stress devant ce jury incontestable. Le cuisinier devait réaliser en 3 h face au public la recette envoyée pour la sélection sur dossier. Le thème 2013 : turbot sauvage braisé servi entier, avec peau et arêtes, soufflé chaud de crustacés servi en pomme de terre individuelle, sauce aux herbes, une garniture à base d'épinard et une huître chaude. Le maître d'hôtel commençait par une épreuve écrite, puis préparait la mise en place d'une table ronde pour 8 personnes et un arrangement floral pour sa table dressée. Il était aussi très attendu sur l'argumentation commerciale du plat en français et en anglais comme sur le découpage du turbot et le service. De son côté, le sommelier cumulait un questionnaire à l'écrit et à l'oral, le commentaire d'une carte des vins qu'il faut aussi rectifier, une épreuve de dégustation et le service du vin accompagnant le plat de son co-équipier. La totalité des épreuves du trio dure 5 heures.
Ce concours unique réunit des passionnés. La remise des prix en présence de la famille Haeberlin, L'Auberge de l'Ill à Illhausern, 3 étoiles Michelin a été émouvante. « Je suis très ému pour mes gars, a déclaré Patrick Henriroux, chef-propriétaire de La Pyramide à Vienne. C'est le travail acharné d'une équipe ». « Une journée magnifique », a confié le sommelier Frédéric Schaetzel. « Une belle revanche par rapport à il y a deux ans », a souligné le chef Benjamin Patissier. En 2012, la Pyramide était arrivée en seconde position. Pour Mickaël Bouvier, le seul des trois à avoir vécu les deux finales, le plaisir simple de la victoire était inscrit sur son visage. Le trio vainqueur se partage aussi un chèque de 15.000 euros.
Les six équipes ont eu fort à faire pour résister au stress devant ce jury incontestable. Le cuisinier devait réaliser en 3 h face au public la recette envoyée pour la sélection sur dossier. Le thème 2013 : turbot sauvage braisé servi entier, avec peau et arêtes, soufflé chaud de crustacés servi en pomme de terre individuelle, sauce aux herbes, une garniture à base d'épinard et une huître chaude. Le maître d'hôtel commençait par une épreuve écrite, puis préparait la mise en place d'une table ronde pour 8 personnes et un arrangement floral pour sa table dressée. Il était aussi très attendu sur l'argumentation commerciale du plat en français et en anglais comme sur le découpage du turbot et le service. De son côté, le sommelier cumulait un questionnaire à l'écrit et à l'oral, le commentaire d'une carte des vins qu'il faut aussi rectifier, une épreuve de dégustation et le service du vin accompagnant le plat de son co-équipier. La totalité des épreuves du trio dure 5 heures.
Ce concours unique réunit des passionnés. La remise des prix en présence de la famille Haeberlin, L'Auberge de l'Ill à Illhausern, 3 étoiles Michelin a été émouvante. « Je suis très ému pour mes gars, a déclaré Patrick Henriroux, chef-propriétaire de La Pyramide à Vienne. C'est le travail acharné d'une équipe ». « Une journée magnifique », a confié le sommelier Frédéric Schaetzel. « Une belle revanche par rapport à il y a deux ans », a souligné le chef Benjamin Patissier. En 2012, la Pyramide était arrivée en seconde position. Pour Mickaël Bouvier, le seul des trois à avoir vécu les deux finales, le plaisir simple de la victoire était inscrit sur son visage. Le trio vainqueur se partage aussi un chèque de 15.000 euros.
Publié par Nadine LEMOINE
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