Malgré
ce changement de comportement des Français, la restauration à table reste plus
importante en France qu'au Royaume-Uni, où elle représente 9% des occasions de
déjeuner en semaine, durant le mois dernier, contre seulement 6% chez nos
voisins. Manger au sein d'une cantine d'entreprise est également plus fréquent
en France qu'au Royaume-Uni (9% contre 7%). Ce qui est probablement lié à la
taille du parc des restaurants d'entreprise qui est plus important dans l'Hexagone.
Les Britanniques ont plus tendance à amener leurs propres repas préparés à l'avance que les Français durant le mois de septembre. Ce comportement qui ne cesse de progresser dans tous les pays est l'expression d'attentes en termes de nutrition, de plaisir et de budgets non assouvies par le consommateur à midi.
Les supermarchés, épiceries de proximité et stations-services sont également beaucoup plus prisés par les Britanniques que par les Français comme solution pour le déjeuner. C'est une différence culturelle car le « deli » urbain indépendant ou chaîné est implanté depuis plusieurs dizaines d'années en Grande-Bretagne. Le retour progressif de Marks & Spencer en France illustre cette avancée dans la consommation britannique. Mais on peut également ajouter à cela la très grande diversité des produits au Royaume-Uni, qui reste encore beaucoup plus large que sur les points de vente de la même catégorie en France.
Les dénominateurs communs
Le déjeuner à la maison représente plus d'un quart des occasions de déjeuner durant le mois de septembre en France et au Royaume-Uni. La restauration rapide ou les cafétérias sont également au même niveau d'intérêts, représentant 9% des occasions.
Étonnamment, la boulangerie-pâtisserie est aussi populaire chez nos voisins que chez nous, avec toutefois des divergences à prendre en compte sur la notion de boulangeries pâtisseries. En Angleterre, elle est plus proche d'une viennoiserie-sandwicherie, avec souvent des spécialités différentes comme les « cornish pasties », « sausage rolls », ou leurs fameuses tourtes salées par exemple.
L'avenir de la pause déjeuner
Rien ne semble montrer un changement radical de la mentalité française vers une pause déjeuner plus longue. Tout semble indiquer que la pause risque de continuer à se contracter : 60 % des salariés dans le monde ne s'accordent pas de pause à l'heure du déjeuner. Et l'on peut s'attendre en France à une contraction du temps de travail avec une réduction de la pause déjeuner pour plus d'amplitudes dans les heures d'arrivées ou de départ.
Cependant, il est à noter qu'une étude anglo-saxonne a démontré une corrélation entre manger son déjeuner au bureau et la prise de poids. Ce qui est contraire aux nouvelles règles nutritionnelles que se sont fixées les consommateurs.
Les résultats collectés régulièrement par CHD Expert démontrent que les pays anglo-saxons vont sûrement continuer d'influer sur les modes de consommation des Français sur les 5 prochaines années. (Source : CHD Expert)
Les Britanniques ont plus tendance à amener leurs propres repas préparés à l'avance que les Français durant le mois de septembre. Ce comportement qui ne cesse de progresser dans tous les pays est l'expression d'attentes en termes de nutrition, de plaisir et de budgets non assouvies par le consommateur à midi.
Les supermarchés, épiceries de proximité et stations-services sont également beaucoup plus prisés par les Britanniques que par les Français comme solution pour le déjeuner. C'est une différence culturelle car le « deli » urbain indépendant ou chaîné est implanté depuis plusieurs dizaines d'années en Grande-Bretagne. Le retour progressif de Marks & Spencer en France illustre cette avancée dans la consommation britannique. Mais on peut également ajouter à cela la très grande diversité des produits au Royaume-Uni, qui reste encore beaucoup plus large que sur les points de vente de la même catégorie en France.
Les dénominateurs communs
Le déjeuner à la maison représente plus d'un quart des occasions de déjeuner durant le mois de septembre en France et au Royaume-Uni. La restauration rapide ou les cafétérias sont également au même niveau d'intérêts, représentant 9% des occasions.
Étonnamment, la boulangerie-pâtisserie est aussi populaire chez nos voisins que chez nous, avec toutefois des divergences à prendre en compte sur la notion de boulangeries pâtisseries. En Angleterre, elle est plus proche d'une viennoiserie-sandwicherie, avec souvent des spécialités différentes comme les « cornish pasties », « sausage rolls », ou leurs fameuses tourtes salées par exemple.
L'avenir de la pause déjeuner
Rien ne semble montrer un changement radical de la mentalité française vers une pause déjeuner plus longue. Tout semble indiquer que la pause risque de continuer à se contracter : 60 % des salariés dans le monde ne s'accordent pas de pause à l'heure du déjeuner. Et l'on peut s'attendre en France à une contraction du temps de travail avec une réduction de la pause déjeuner pour plus d'amplitudes dans les heures d'arrivées ou de départ.
Cependant, il est à noter qu'une étude anglo-saxonne a démontré une corrélation entre manger son déjeuner au bureau et la prise de poids. Ce qui est contraire aux nouvelles règles nutritionnelles que se sont fixées les consommateurs.
Les résultats collectés régulièrement par CHD Expert démontrent que les pays anglo-saxons vont sûrement continuer d'influer sur les modes de consommation des Français sur les 5 prochaines années. (Source : CHD Expert)
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