Les commentaires qui vantent les mérites de la restauration
à domicile parlent d'expérience culinaire, de convivialité, de liberté, de
complicité… La sensation d'être entre amis, d'être reçus par des amis. Un idéal
où, effectivement, fumer n'est pas interdit, repartir
en état d'ébriété non plus puisqu'aucune règle n'encadre la prestation. Et
pourtant, elle est payante, quel que soit le terme utilisé :
participation, défraiement, contribution…
Le développement de la pratique soulève
d'autres interrogations, notamment sur le terrain de l'hygiène. La traçabilité, la conservation des denrées, le respect de la marche en avant sont parmi les marottes des services publiques, très à
cheval sur les étiquettes, la température des frigos ou encore les protocoles
de nettoyage du matériel, non sans raison. La salmonellose et autres infections
digestives peuvent aller bon train en milieu favorable. Ce sont notamment ces
éléments que le GNI pointe du doigt dans sa plainte déposée récemment contre
des particuliers qui s'improvisent restaurateur. À la concurrence déloyale s'ajoute
la pertinente thématique de santé publique.
vendredi 26 mai 2017