Le syndicat de la rue d'Anjou avait annoncé en 2013 sa volonté de reprendre du service dans le département du Doubs. « Nous couvrions le Jura, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort. Pour un maillage régional cohérent, il était nécessaire de rouvrir un bureau dans le Doubs » explique Bernard Champreux, président de l'Umih Franche-Comté. La machine est aujourd'hui en route. Une quarantaine de professionnels doubiens ont ainsi répondu la semaine dernière à une réunion organisée par l'Umih à Besançon. « Notre objectif est d'aller à la rencontre des gens, leur expliquer qui nous sommes et ce que nous faisons. L'Umih est écoutée des institutions et systématiquement consultée. Nous sommes force de travail et de proposition. Nous représentons tous types d'établissement, qu'il fasse seulement un plat du jour ou qu'il soit étoilé. Et si les grands groupes sont avec nous, nous sommes en grande majorité des indépendants et ce sont les indépendants qui sont aux commandes de l'Umih, il suffit de voir qui compose le Directoire » a rappelé avec force Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, qui participait aux débats. Dans la salle, les questions sont nombreuses. Sur l'avenir économique du secteur, sur la transmission des entreprises, sur l'emploi et le recrutement, sur la formation, sur « la main mise » des OTAs… Des sujets récurrents « qui ne pourront avancer et trouver de nouvelles issues que si nous sommes soudés et forts » insiste Roland Héguy qui donne pour exemple les départements voisins. Patrick Franchini, président de l'Umih Jura, explique comment fonctionne son bureau, les actions qu'ils mènent auprès des pouvoirs publics, les services développés auprès des professionnels, sa présence au sein des commissions paritaires... « Il ne faut pas adhérer à un syndicat par dépit mais par conviction » estime notre homme. Presque trois heures de discussion au terme desquelles plusieurs mains se lèvent pour participer à la création de la nouvelle structure. « Les statuts sont en cours d'élaboration et nous devons mettre en place un conseil d'administration. La structure sera prête pour la fin de l'année » termine Bernard Champreux. Objectif ensuite : atteindre les 150 à 200 adhérents d'ici un an.
Publié par Sylvie SOUBES
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