Deux présidents
confédéraux étaient venus apporter leur soutien à Véronique Gaulon, lors de l'assemblée de l'Umih Berry à Bourges (Cher) : Laurent Duc,
pour l'hôtellerie et Laurent Lutse
pour les cafés-brasseries. Certes, la conjoncture n'est pas totalement
défavorable : le nombre d'adhérents est orienté à la hausse, dans
l'hôtellerie, le taux d'occupation se maintient : 56,3 % pour le Cher et 52,5 % pour
l'Indre. Certes, le Berry s'estime encore mal entendu par les instances régionales "qui n'en ont que pour le Val de Loire et ses châteaux". Mais des avancées sont enregistrées avec la
définition d'une charte qualité apprentissage portée par la région, la CCI et
les professionnels. De plus, deux sections vont ouvrir au CFA de
Châteauroux tandis que l'Umih se mobilise pour la réouverture de la mention
complémentaire sommellerie à Bourges.
Pourtant Véronique Gaulon a poussé "deux coups de gueule" :
l'un contre les difficultés de recrutement, l'autre contre la désaffection pour
les métiers de l'hôtellerie. "La saison 2016 aurait pu être excellente, elle n'a été que bonne car souvent
nous avons dû refuser des clients pour cause de manque de personnel", affirme-t-elle.
Mais c'est surtout l'explosion des meublés
touristiques qui mobilise l'Umih Berry. Bourges compte ainsi 546 chambres
d'hôtels mais 280 offres Airbnb et 464 offres dans le Cher. L'Umih va donc
mobiliser les maires pour qu'ils appliquent la nouvelle réglementation sur le 'short renting' et
tout faire pour démontrer que cette pratique "est tout sauf une
économie collaborative".