L'Adresse se reconvertit en bar d'ambiance à tapas

Pau (64) En reprenant l'établissement en janvier dernier, Lucas Soteras, 27 ans, a conservé le nom mais a changé sa vocation. La clientèle a suivi.

Publié le 23 février 2015 à 18:06

Dans l'hyper-centre de Pau (64), aux abords de la place Clémenceau, les restaurants déménagent ou se transforment en lieux très festifs, à l'instar de L'Adresse. Désormais bar à tapas, l'enseigne affiche une ouverture 7 jours sur 7, de 18 heures à 2 heures. Lucas Soteras, 27 ans, a fait le choix de garder le nom de cet établissement réputé, créé en 2010. "Progressivement, le volet bar d'ambiance a pris le pas sur le restaurant. À 47 ans, Bruno Giancola souhaitait autre chose. Quand il m'a dit qu'il voulait vendre, je n'ai pas hésité. Le goût de la nuit, je l'ai toujours eu", confie ce natif de Pau qui, depuis un an alternait deux métiers : ici barman le soir du jeudi au samedi, et à deux pas, vendeur dans une société spécialisée dans les boîtes de vannes pétrolières, le reste de la semaine. Le contrat de gérance avec promesse de vente a été signé fin novembre 2014.

Une clientèle pour moitié féminine

Le lieu, qui peut accueillir jusqu'à 200 personnes, a été transformé par petites touches. La pièce du fond est devenue coin lounge avec sofas, fauteuils, écran géant sur lequel sont projetés les grands matchs de football. Cet espace cosy, où l'on pousse les tables pour danser, peut également être privatisé, avec des formules à 15 € par personne, pichet de punch offert. À l'ardoise, les tapas sont réalisées à partir des produits achetés sous la halle de Pau : fromage de la crémerie d'Ossau, charcuterie de la Maison de la Pata Negra ou Biraben... Les tarifs s'échelonnent de 4 € (tortilla) à 19 €  (ardoise ibérique). Entre DJ et soirées thématiques, la clientèle est restée fidèle. "Il s'agit pour l'essentiel d'actifs entre 20 et 30 ans, dont la moitié de femmes. C'est l'une de nos particularités." Après avoir hésité, Lucas Soteras s'est décidé à aussi ouvrir le lundi. "Ce jour-là  je suis seul. Et finalement, ça ne marche pas mal. Cela permet aux professionnels de la nuit qui sont fermés ce jour-là de trouver un lieu où se retrouver."


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Publié par Brigitte DUCASSE



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