C'est à un débitant de boissons américain que l'on doit l'invention de la caisse enregistreuse, en 1879. James Ritty, propriétaire d'un bar à Dayton (Ohio), très réputé pour ses whiskies, ses vins et ses cigares, estime que ses résultats ne sont pas à la hauteur de la fréquentation de l'établissement. Il a l'idée de mettre au point une machine capable de comptabiliser les consommations de la journée en observant un mécanisme comptant le nombre de tours d'hélice sur un bateau. Ce premier modèle de caisse fut présenté comme un "caissier incorruptible", le but étant de créer un système d'enregistrement des transactions en espèces pour empêcher les employés de dérober une partie des recettes.
Depuis, la caisse enregistreuse est devenue un outil essentiel dans la gestion d'une entreprise. Grâce aux nouvelles technologies, il est possible pour l'exploitant de supprimer facilement des ventes afin de diminuer ses bénéfices et, par conséquent, son imposition. Le montant de cette fraude fiscale a conduit les pouvoirs publics à réagir.
À compter du 1er janvier 2018, tous les assujettis à la TVA qui enregistrent les règlements de leurs clients au moyen d'un logiciel ou d'un système caisse devront utiliser des systèmes satisfaisant à des conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données en vue du contrôle de l'administration fiscale. Pour démontrer la conformité de leurs produits, les professionnels devront produire un certificat ou une attestation de conformité.