Normes et labels dans l'univers du spa

S'il en existe quelques-uns qui peuvent apporter une garantie de qualité aux clients et aider les professionnels dans leur pratique et gestion, leur intérêt commercial n'est pas forcément avéré.

Publié le 21 décembre 2022 à 15:45
  • Normes applicables aux spas

En France, deux normes principales encadrent l’activité des spas de bien-être :

NF X50-843 (AFNOR, 2014) : norme fondatrice, elle définit les prestations standards d’un spa, utile pour les porteurs de projet et hôteliers, mais peu connue du grand public.

ISO 17679 (ISO, 2016) : norme internationale sur les exigences de services dans les spas de bien-être. Elle reste là aussi peu connue sur le marché français.

À la suite de la pandémie de Covid-19, un référentiel supplémentaire a vu le jour : AFNOR SPEC X50-231, centré sur l’hygiène et la prévention sanitaire dans les établissements de beauté et de bien-être.

  • Les labels spa : 2 ressortent dans le paysage français

Les labels apportent aux établissements un outil technique pour les accompagner dans la qualification de leur offre et un certain gage de qualité, crédibilité, auprès des clients. Deux labels structurent aujourd’hui le paysage français :

    • Label qualité Spa-A 

Créé en 2010 par des professionnels du secteur, ce label a connu une importante révision en 2024. Il repose désormais sur plus de 100 critères répartis en cinq axes :

  • la prise en charge client,
  • le déroulement des soins,
  • l’hygiène et la sécurité,
  • l'engagement environnemental,
  • la qualification et la formation du personnel.

L’adhésion au label implique un engagement sur trois ans, avec la réalisation d’audits mystères annuels par un organisme certificateur indépendant.

    • Label Spas de France

Premier réseau national avec près de 200 établissements, ce label classe les spas selon un système de 3 à 5 lotus. Sa charte repose sur quatre engagements :

  • l’accueil et la prise en charge de la clientèle,
  • le confort de l'établissement,
  • les équipements et installations,
  • la qualification du personnel.

Depuis 2024, des critères écologiques ont été intégrés, marquant une évolution vers une reconnaissance des engagements durables.

    • Développement durable

Alors que l’impact environnemental des spas est significatif, les labels durables dans ce secteur d’activité restent limitée :

  • le label Being Spa (Ecocert, 2012), bien que pionnier, est toujours en pause en 2025 malgré une tentative de relance annoncée pour 2021.
  • Comme nous l’avons vu, le label Spas de France a intégré depuis 2024 des critères écologiques dans son évaluation.
  • De nombreux établissements privilégient des cosmétiques bio et responsables, certifiés Cosmébio, NaTrue, Cosmos, Nature & Progrès, etc.

    Dans un secteur touristique qui a vu fleurir très nombreux labels, dont la notoriété n’est pas toujours avérée, le marché du bien-être reste un peu à l’écart, si ce n’est pour les produits cosmétiques dont les compositions font l’objet d’un suivi réglementé (notamment par l’ANSM – Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé –, la DGCCRF, la CSSC – Comité Scientifique pour la Sécurité du Consommateur).    

 


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Publié par Perrine EDELMAN



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