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	du 2 septembre 2004	SAVOIR-FAIRE

Communication hôtelière

Internet ne signe pas la fin du dépliant

Aujourd'hui, communiquer est vital. Et il est désormais acquis qu'un site Internet est devenu un outil indispensable au même titre que le dépliant. Mais ce serait une erreur de croire que le papier est mort. Le point sur une communication efficace.

Cécile Junod - Photos Eliophot

Les deux principaux médias sont le papier (dépliants, brochures, guides, presse…) et le web. Ce dernier possède indiscutablement des atouts : rapidité d'accès à l'information, diffusion immédiate à travers le monde entier, et donc opportunité d'apporter de nouveaux marchés et adaptation parfaite à une offre hôtelière standardisée de chaîne.
Enfin, il peut libérer l'hôtelier des tâches telles que renseigner, argumenter, envoyer de la documentation. Vu sous cet angle, le site Internet apparaît comme un outil de vente très confortable. Mais attention au miroir aux alouettes. L'Internet a aussi ses points faibles. Il correspond à une communication passive dans un immense carrefour mondial virtuel des offres. La concurrence est rude. Si l'établissement n'est pas en bonne place dans les moteurs de recherche et s'il n'apparaît pas dans les 2 ou 3 premières pages de recherche, il n'a aucune chance d'être vu. Enfin, la mise en valeur de l'hôtel dépend toujours de la qualité du matériel de l'internaute, et non de la qualité de la communication de l'établissement.

La communication étant une affaire de séduction, on ne peut espérer donner une image positive et forte de son établissement si l'on ne dispose pas d'excellentes images.

De l'intérêt du dépliant

Réaliser des photos d'hôtels ou de restaurants nécessite un vrai savoir-faire permettant de traduire l'ambiance du lieu.

Il serait illusoire de croire que l'Internet dispense l'hôtelier d'une communication active et offensive. Avec Internet, c'est toujours le prospect qui fait la démarche d'aller vers l'établissement, alors que tout développement commercial implique la démarche inverse. Le rôle de la communication papier est de forcer le passage, d'imposer son message, de séduire, d'interpeller, d'inviter, de susciter le désir… par le biais de la diffusion de dépliants, brochures ou cartes, d'action dans les magazines (annonces presse, publi-reportages…), de présence dans les guides et de l'affichage.
Cet inventaire montre la nécessité de faire des choix et plus précisément de définir une stratégie de communication. Malgré l'apparition de nouvelles technologies, le dépliant s'impose toujours comme le principal support de la communication offensive, car lui aussi possède ses atouts. Il est facile d'utilisation. Véritable synthèse d'informations sur l'établissement quel qu'il soit, il est accessible à tous, à tout moment. Sa diffusion est ciblée (sur le desk de la réception, en réponse à des demandes d'informations, par mailing sur la base de fichiers clients ou autre, tour-opérateurs, agences de voyages, salons du tourisme, autocaristes, offices de tourisme, Maisons de la France, confrères…), donc qualitative. Par ailleurs, quand il est bien réalisé, il offre la possibilité de créer une émotion, un désir par son pouvoir de séduction et un meilleur contrôle de la communication. Enfin, ne négligeons pas la force de l'écrit et du palpable. Le charme et l'attrait du livret deviennent les fidèles véhicules de l'image que l'on veut donner.
Si l'on interroge une société comme Eliophot, spécialiste reconnu de la communication hôtelière, "le dépliant est le point de départ ou l'acte essentiel de toute bonne communication d'hôtel". Mais la réalisation d'un dépliant efficace nécessite des compétences et une vraie démarche d'analyse pour établir les axes de communication. Il est important de déterminer un texte, une image, une ligne graphique, une mise en page, le tout en cohérence avec l'esprit du lieu. Il ne s'agit pas de vendre du papier mais de créer une idée, développer un concept. Chez Eliophot, on vérifie tous les jours deux principes de base : "Bien communiquer, c'est bien se vendre" et "Utiliser un dépliant dépassé, c'est affirmer que l'on n'a rien changé chez soi depuis longtemps. Continuer à véhiculer une communication désuète, c'est entériner que l'on n'a pas d'avenir". 

Le succès du dépliant passe encore par une mise en page adaptée et créative. A chaque hôtel son image. A chaque dépliant son discours, sa présentation propre. Ce qui signifie que la mise en page est la dernière touche permettant de réaliser un document sur mesure et donc unique. Elle permet de typer le document : classique, rustique, moderne, contemporain, design, chaleureux, charme… Sans oublier le plan de situation.
Enfin, une brochure réussie nécessite une réelle expertise de l'éditeur, notamment en ce qui concerne le travail des fichiers numériques, l'équilibre de la chromie, la maîtrise de la qualité d'impression, etc. Chez Eliophot, on identifie pas moins de 10 métiers intervenant directement dans la réalisation d'un dépliant : conseiller, photographe, directeur de création, rédacteur/concepteur, cartographe, infographiste, traducteur, relecteur, chromiste, flasheur, imprimeur. L'orchestration de ces différentes spécialités demande également un savoir-faire et une passion dont la finalité est l'impact de chaque dépliant. < zzz36c

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L'Hôtellerie Restauration n° 2888 Magazine 2 septembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE