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L'Alcazar à Paris

Comment ils se sont retrouvés à la carte

Les candidatures affluent pour l'opération COOK. Tous les mois, des recettes présentées par des inconnus sont proposées au restaurant de la rue Mazarine.

Lydie Anastassion zzz22v

w Millefeuille italien de Katia Kulawick,
w Flan de courgette croustifondant sur lit de polenta d'Emma Morel,
w Triffle aux framboises de Keda Black...

Sans oublier le Marmara (purée de poivrons rouges) mis à l'honneur en tant que plat du jour, et le Bentenjan beu Snobar de Mohammed Ismail Lobe Bell également proposé en plat du jour.
Au mois d'octobre, de nouveaux noms sont apparus sur la carte du restaurant L'Alcazar, rue Mazarine à Paris dans le VIe arrondissement.
Pourtant, pas de nouvelles recrues dans la brigade de cuisine. Simplement des inconnus dont les plats ont été sélectionnés lors d'un casting baptisé COOK (Cook Outside Original Kitchen), organisé sur 2 jours durant le mois d'octobre, et dont la première édition a généré plus de 200 candidatures. Retour en photos.

Mardi 8 octobre, 9 h 30

C'est la bousculade derrière le piano de la cuisine ouverte sur la salle du restaurant. Lucie, Delphine, analyste financière, et Katia, journaliste, sanglées dans un tablier blanc, prennent leurs marques dans un environnement bien différent de la cuisine de leur appartement. Elles font partie des 14 personnes présélectionnées pour participer à l'opération. "Chef, je peux avoir du sel ?", "Où est la farine ?". Les questions fusent et le chef Guillaume Lutard court. Les filles s'activent, coupent, tranchent, tout en répondant aux questions des journalistes des équipes de télévision. Chacune prépare 2 ou 3 recettes de leur choix, au préalable présélectionnées en fonction de leur faisabilité.

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"C'est dans la presse que j'ai pris connaissance de cette opération. J'adore cuisiner, non seulement pour avoir le plaisir de manger, mais aussi pour la convivialité que cela implique", explique Lucie. Agée de 28 à 30 ans, toutes les trois avouent cuisiner pour leurs amis, sans trop compter leur temps. "En fait, durant la semaine, tout dépend du temps que j'ai avant de dîner. Ça peut me prendre au dernier moment. Le week-end, ça ne me dérange pas d'y consacrer plusieurs heures", poursuit Katia. Elle ajoute : "Cela fait peu de temps que je cuisine. Je me suis aperçue que cela me détendait. C'est la seule chose que je fais avec mes mains et cela me permet d'exprimer ma créativité."

11 heures

C'est la dégustation. Chaque candidate apporte son plat et le présente aux deux testeurs : Guillaume Lutard, le chef, et Michel Besmond, le directeur du restaurant, instigateur de l'opération. Leurs critères : la présentation, le goût, la faisabilité à "grande échelle", la nouveauté et le coût. "C'est joli, c'est bon et on pourrait même en faire une version végétarienne", commente Michel Besmond à propos du Millefeuille italien. "C'est étonnant cette rencontre avec les candidats. Cela donne de l'air à l'établissement", glisse-t-il un peu plus tard.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2798 Magazine 5 Décembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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