Augmentations des prix

Attaqués par les associations de consommateurs et les services de contrôles des prix, les accusant d'avoir profité du passage à l'euro pour augmenter lourdement leurs tarifs, les restaurateurs se sont sentis piqués au vif. En ce qui concerne les chaînes de restauration, le flou dans le basculement à la monnaie unique ne semble pas avoir servi de tremplin pour dissimuler des hausses. Seulement 63 % des enseignes disent avoir procédé à une augmentation tarifaire depuis moins de 1 an, dont 31 % durant le premier semestre 2001, 61 % durant le second semestre et à peine 8 % en janvier 2002. Si on peut parler d'anticipation pour certains, chaque réseau réalise de manière habituelle des réévaluations de ses prix, en même temps qu'un changement de carte. Pour autant, dans beaucoup de cas, des majorations tarifaires plus fortes ont été opérées pour parfois compenser une baisse de la fréquentation de la clientèle, notamment dans les formules à service complet. Les chaînes qui ont revu leurs prix à la hausse ont été 46 % à les augmenter de 1 à 4 % et 23 % à appliquer un rehaussement de 5 à 10 %.

Motifs justifiant les augmentations de prix réalisées par les chaînes de restauration