Les chaînes sont
publiphiles
En 2000, la restauration a investi 104,7 Me dans la publicité, soit une
évolution de 33,3 % depuis 1996, selon Secodip. Un investissement encore peu élevé si
on le compare aux engagements publicitaires d'autres secteurs de la grande consommation.
Ce volume se montre également déséquilibré selon les types de restauration : 79 %
concernent la restauration rapide et 15 % seulement la restauration dite classique,
indépendants et chaînes de restaurants confondus. Et encore, moins de 15 % des enseignes
de restauration organisée font des investissements publicitaires, hors PLV. Les grands
groupes du secteur n'hésitent plus à communiquer par le biais de la télévision (60 %
de leurs dépenses publicitaires pour certains opérateurs). McDonald's, Flunch, Quick et
Pizza Hut sont dans ce cas, les prix étant encore prohibitifs pour la majorité de leurs
concurrents. La restauration classique privilégie plutôt la presse (61 % des
engagements), mais aussi l'affichage (30 % des budgets). Si en 2000 beaucoup de chaînes
ont fait appel à la publicité pour retrouver les consommateurs effrayés par les crises
alimentaires, en 2001, on est revenu vers des campagnes de notoriété ou de promotion
plus coutumières. Pour autant, la nature des messages change. Le mot d'ordre est à
présent la qualité plutôt que les prix.
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