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	du 8 juillet 2004	HÉBERGEMENT

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La certification Hotelcert peine à s’imposer

L’Inter-Hotel Cléria de Lorient demeure à ce jour le seul établissement breton certifié Hotelcert. La région peine vraiment à se lancer dans cette démarche qualité.

Patrick Samzun, responsable de l’unique établissement certifié Hotelcert en Bretagne : “Aujourd’hui, on ne peut plus travailler seul, il faut se mobiliser avec l’ensemble de l’équipe, et Hotelcert nous le permet.”

On a beau chercher sur le site Internet de l’Afaq (Association française pour l’assurance de la qualité), la Bretagne n’accueille qu’un hôtel certifié Hotelcert ! Patrick Samzun, responsable de l’Inter-Hotel Cléria à Lorient, doit donc se sentir un peu seul dans la famille bretonne des Hotelcert, même si Elysabeth Ferro-Vallé, de l’Afaq, remarque un frémissement : “Il y a eu des demandes de devis, mais nous les comptons sur les doigts de la main.” Patrick Samzun a reçu son certificat environ 6 mois après avoir initié la démarche et pour un prix d’environ 1 500 e pour les 2 contrôles sur 3 ans. “Dans l’ensemble, tout s’est bien passé, même si l’Afaq est un peu trop pointilleuse sur la prise de réservations, mais cette démarche nous permet d’être plus proches de la demande des clients. Nous optimisons notre façon de travailler : nous organisons des réunions de travail, réalisons des fiches de travail, de réservations, de satisfaction… Autant de choses que nous ne faisions pas auparavant. Aujourd’hui, on ne peut plus travailler seul, il faut se mobiliser avec l’ensemble de l’équipe, et Hotelcert nous le permet.”

Un geste politique
Pour autant, reste à savoir si la clientèle privilégie aujourd’hui les établissements certifiés. Même si des démarches de communication sont en cours en Europe et hors d’Europe, c’est là que le bât blesse : la performance d’Hotelcert dépend de sa notoriété. En d’autres termes, plus il y aura d’établissements certifiés, plus la clientèle sera sensibilisée. Mais dans le même temps, en Bretagne, on attend de voir… C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue ! Alors, les instances professionnelles et les CCI se mobilisent en précisant qu’il existe “des possibilités de prise en charge financière. Les ponts avec l’Etat et la Région ne sont pas coupés, mais il faut que les hôteliers soient groupés pour que nous puissions revendiquer quelque chose”, annonce Jean-Marc Le Carour, président de la FIHB. Dans les Pays-de-la-Loire voisins (36 % de l’ensemble des hôtels certifiés), 24 établissements travaillent selon les normes Hotelcert, et “là-bas, la Région prend en charge 50 % du cycle de certification !” Tout dépend donc en Bretagne d’une mobilisation des hôteliers, associée à une réelle volonté politique. Les professionnels auraient certainement à y gagner. Dans les Landes, un hôtelier a gagné 10 points depuis sa certification !
O. Marie zzz36v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2880 Hebdo 8 juillet 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE