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ENTREPRISE

Après l'incendie de son restaurant

Roland Martel ne baisse pas les bras

Malgré l'incendie de son restaurant de La Chapelle-Saint-Mesmin (45), l'ancien chef achète une nouvelle enseigne et cherche une autre implantation sur Orléans.

Roland Martel devant son restaurant incendié.

Le 18 août, un incendie ravageait entièrement le restaurant Horizon 4 de La Chapelle-Saint-Mesmin, situé juste à la sortie de l'autoroute A 10 près d'Orléans. Par-delà le préjudice évalué par les assurances à environ 1,5 Me, c'est toute une entreprise qui se trouve à l'arrêt. Car avec ses 640 m2 de surface, sa vingtaine de salariés, 1,5 Me de chiffre d'affaires et une moyenne de 280 à 300 couverts/jour, Horizon 4 était une des entreprises de restauration parmi les plus importantes de l'agglomération. "Mais nous allons continuer, explique son patron, Roland Martel. Nous serons bloqués au moins 6 mois, mais nous repartirons peut-être avec un autre concept." Roland Martel n'est pas homme à baisser les bras. Ancien chef du Quai Barentin, 2 étoiles Michelin entre 1975 et 1984, ancien président du Syndicat hôtelier du Loiret dans les années 1980, il s'est reconverti dans les affaires et la création de nouveaux établissements. Il avait ainsi imposé l'enseigne Au Bureau à Blois (vendu en mai 2001) et surtout à Orléans (1,8 Me de chiffre d'affaires), dont l'emplacement, près de la gare, a été vendu en décembre 2001 à McDo. Depuis, Roland Martel gérait Horizon 4 ainsi que L'Entracte. Juste avant l'incendie, l'entrepreneur avait racheté le Bouche à Oreille, un restaurant situé juste à côté d'Horizon 4. C'est sur ce site que Roland Martel reprend son activité en attendant la remise en état de son établissement incendié. Mais il ne veut pas s'arrêter là : "Je voudrais avoir 4 établissements sur l'agglomération, mais il n'est pas facile aujourd'hui de créer une affaire." Il cherche donc un "bel emplacement" à Orléans pour créer "une grande brasserie qui serait plus restaurant que bistrot". A 60 ans, Roland Martel veut continuer sur sa lancée. Seule certitude pour lui : pas question de créer un restaurant gastronomique qui fait pourtant bien défaut à Orléans : "J'ai déjà donné", explique-t-il en guise d'excuse...
J.-J. Talpin zzz22v

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