"L'Umih est séduite"
André Daguin n'a pas été avare de compliments envers le projet contrats jeunes en
entreprise que vient de présenter le gouvernement à l'Assemblée nationale. "Confiance,
souplesse et efficacité", a déclaré le président de l'Umih, arguant du fait
que le secteur des CHR ne pourra que trouver son intérêt à ce dispositif qui, en
abaissant les charges, "permettra aux entreprises d'augmenter les salaires".
C'est pour lui une solution aux problèmes de pénurie de main-d'uvre d'un secteur
"qui embauche plus de 15 000 salariés par an depuis 10 ans, mais dont les besoins
sont évalués à plus de 40 000 emplois à court terme". Grâce à ce
dispositif, le président de l'Umih entend voir les jeunes se tourner vers les CHR pour
"saisir des opportunités d'insertion". Si le dispositif législatif
n'impose pas de formation aux jeunes ainsi recrutés, André Daguin rassure et met en
avant la création prochaine d'un nouvel organisme de formation 'Umih formation' qu'il
entend bien voir dopé par les besoins de ces jeunes recrutés dans les CHR. "Il y
va de l'intérêt des jeunes de se perfectionner et des entreprises d'avoir du personnel
de qualité", a insisté le président de l'Umih. De son côté, Jacques Jond,
président de la Fagiht, regrettait "qu'une fois de plus, un dispositif favorable
aux entreprises ne puisse bénéficier aux entrepreneurs saisonniers dans la mesure où il
faudra offrir des CDI aux jeunes" pour profiter des exonérations de charges. zzz74v zzz54
Les forces de l'ordre s'entraînent dans
les discothèques de la Marne
La première opération du GIR de la Marne sur les autoroutes et dans 4 discothèques a
mobilisé, le 24 juillet un effectif de 60 gendarmes, policiers et agents des douanes et
des services fiscaux. "Nous voulions roder des procédures d'intervention et
montrer le GIR à la population. Il s'agissait d'un exercice de coordination entre les
différents services concernés par le GIR qui n'ont pas l'habitude de travailler ensemble",
explique Serge Dintroz, procureur de la République au tribunal de grande instance de
Reims. "Dans l'avenir, le GIR ne renouvellera plus de telles opérations, mais
agira de manière ciblée à partir des renseignements fournis par les différents
services de police", précise le magistrat. Les professionnels s'inquiètent de
voir
leurs établissements désignés comme des lieux potentiels de délinquance. "Il
ne faudrait pas que nos établissements deviennent des lieux de contrôles systématiques.
Les gérants d'établissements de nuit réalisent de gros efforts pour lutter contre les
trafics et les abus de boisson au volant", déclare Jean-Louis Clauss, président
des professionnels du Bas-Rhin, réagissant à l'opération rémoise. zzz28
Réponse de la DDTEFP de Tours sur le travail des apprentis
mineurs
Alain Levesque, président de la chambre de l'industrie hôtelière de Tours (Umih 37),
vient de nous adresser un courrier en date du 16 juillet 2002 qu'il a reçu de la DDTEFP
suite à ses demandes pour bénéficier d'une dérogation quant à la réglementation sur
la durée du travail des apprentis mineurs, qui impose une durée de travail de 35 heures
par semaine.
Monsieur le président,
En réponse à votre courrier du 27 juin 2002, j'ai l'honneur de vous informer que
la question relative à la durée du travail des jeunes mineurs, en contrats en alternance
dans l'industrie hôtelière, a été soulevée par plusieurs directions départementales
du travail et de l'emploi auprès de la délégation à l'emploi.
La directive a été donnée d'enregistrer ces contrats en tenant compte des heures
d'équivalences en attendant que des négociations au sein de cette branche d'activité
apportent des indications précises sur la durée maximale hebdomadaire du travail des
mineurs.
Cette réponse de la Direction départementale du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle de Tours, permettrait donc aux entreprises des CHR de ce
département de faire enregistrer les contrats de leurs apprentis mineurs sur la base de
39 heures de travail hebdomadaire quand le Code du travail impose une durée maximale de
35 heures.
Mais ce courrier ne mentionne pas le problème du travail de nuit, c'est-à-dire
au-delà de 22 heures, ni le travail le dimanche, qui est interdit pour ces apprentis
mineurs. zzz60a
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L'Hôtellerie n° 2780 Hebdo 1er Août 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE