Ce dernier s'engage à verser 26 MF à la commune en échange du droit d'exploitation. Le second casinotier français a prévu de perdre 10 MF la première année, en attendant la précieuse autorisation d'exploitation des machines à sous.
Au-delà de l'affaire de Cabourg, il convient de s'intéresser au combat que se livrent les deux casinotiers. En arrivant dans le Calvados, Isidore Partouche marche quelque peu sur les terres du groupe Barrière, leader dans l'Hexagone avec onze casinos dont Trouville, Deauville, Ouistreham, La Baule, Saint-Malo, etc. Et nul doute que le casino de Cabourg devrait attirer une partie de la clientèle de Deauville.
Le groupe Partouche exploite à l'heure actuelle dix-sept établissements, essentiellement implantés dans le Sud de la France. Partouche semble aujourd'hui en pleine ascension, d'autant qu'il devrait bientôt se voir concéder l'exploitation du casino de Lyon, première ville de plus de 600.000 habitants à accueillir un casino. A l'inverse, Barrière devrait répondre à l'appel d'offres concernant la mise en activité d'un casino à Bordeaux.
O. Marie
L'HÔTELLERIE n° 2505 Hebdo 10 avril 1997