L'alcool est encore présent dans 30% des accidents mortels
de la route mais "la répression ne peut être la seule réponse. Les
détenteurs du permis d'exploitation de cafés, brasseries et établissements de
nuit, comme tous les vendeurs d'alcool, jouent un rôle d'intermédiaire, de médiateur,
dans la lutte contre la violence routière" estime l'Umih qui a signé, jeudi 2
mars, avec la Sécurité Routière une charte nationale ouvrant la porte à des actions
mutuelles entre la branche et la délégation à la sécurité
routière (DSCR). Laurent Lutse, président d'Umih Cafés, Brasseries et Etablissements de nuit et Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité Routière ont ratifié le protocole. Le syndicat s'est engagé à ce que les établissements adhérents relayent toutes les campagnes et outils de communication sur les
dangers de l'abus d'alcool au volant ou encore à favoriser la promotion des soirées sans alcool. De son côté, l'Etat s'est engagé à
fournir un support pédagogique à la formation des stagiaires qui se préparent à
gérer un établissement sur la conduite à tenir et les risques d'engagement de
leur responsabilité pénale face à une personne qui a trop bu. Mais aussi à « faciliter les contacts entre les
préfectures et les adhérents de l'Umih afin que les services de l'Etat
interviennent efficacement lors des évènements où une vente d'alcool non
réglementée est organisée ».
Publié par Sylvie SOUBES
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