Pour Roland Héguy, si le contrat d'avenir est maintenu, la profession répond déjà aux attentes sociales et en termes d'emploi du gouvernement
Vie professionnelle - jeudi 30 août 2012 17:36
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Jouy-en-Josas (78) Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, assistait, hier, mercredi 30 août, aux Universités d'Eté du Medef. Un rendez-vous qu'il ne rate jamais et qu'il qualifie de très utile. Il retient tout particulièrement de la journée d'ouverture cette phrase de Laurence Parisot, : « nous ne faisons pas semblant d'aller mal pour obtenir ».

Roland Héguy hier sur le Campus d'HEC avec Gilles Pelisson, président du Groupement des professions de service au sein du Medef.

L'Umih doit prochainement signer une convention de partenariat avec la Fédération française du bâtiment (FFB) dont le président, Didier Ridoret, était aussi mercredi à Jouy-en-Josas. Tous deux représentants des branches aux préoccupations très proches.
Roland Héguy, président confédéral, fidèle aux Universités d'Eté du Médef, était hier sur le Campus d'HEC et partage l'inquiétude de la patronne des patrons. « En France, les taux de prélèvements sont trop importants et la réglementation trop lourde. Laurence Parisot a dit une chose qui me paraît très importante : on ne fait pas semblant d'aller mal pour obtenir. L'entreprise a besoin de confiance, de stabilité fiscale, de sérénité et de prospective politique pour avancer. Le Premier ministre a lancé un appel au dialogue et à la concertation. Oui, il a voulu faire passer un message de confiance aux entreprises, aux salariés et aux citoyens et il a clairement dit vouloir mettre un terme au « décrochage » de la France. Mais faut-il encore préserver l'entreprise qui a continué de créer de l'emploi malgré la crise : et ce secteur c'est le nôtre. Je vous rappelle aussi que nous avons énormément évolué avec la mise en place du contrat d'avenir et que les engagements ont permis la construction d'un vrai dialogue social avec nos salariés. ». Pour Roland Héguy, le tourisme est sans aucun doute une filière d'avenir et qui sera partie prenante du redressement économique du pays à condition que ses principaux acteurs – l'hôtellerie, la restauration, les cafés – puissent continuer d'exercer leur activité. « Nous sommes aussi une filière qui intègre les jeunes, même sans diplôme. Et nous avons des jeunes formés à nos métiers qui ne demandent qu'à reprendre l'affaire familiale. Faciliter la transmission agit en faveur de l'aménagement du territoire ». Mettre le tourisme dans le pacte de croissance est impératif aux yeux de Roland Héguy. Autre atout du secteur, à la lecture des objectifs gouvernementaux, la volonté des restaurateurs à travailler avec les circuits courts, les producteurs locaux. « Nous sommes dans la qualité, dans le respect des territoires et des consommateurs. Le titre de Maître Restaurateur correspond à cette attente et à ce besoin de développement durable, de politique énergétique ». La profession revendique déjà répondre au pacte générationnel. « Mais attention, prévient Roland Héguy, notre secteur ne peut répondre aux attentes du gouvernement que par l'emploi et l'investissement... J'ai toutefois envie d'être optimiste. Nous sommes dans la proposition et je suis persuadé que le Premier Ministre attachera de l'importance à cette notion."
Sylvie Soubes |
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