Alexandre Maizoué, directeur général de La Pataterie : "On souhaite des candidats qui savent ce qu'ils veulent"

L'Hôtellerie Restauration : Quel est le profil du candidat type ?

Alexandre Maizoué : Il n'y a pas de profil type. Nous cherchons avant tout des commerçants de vocation, des hommes et des femmes correspondant à nos attentes, des besogneux. Mais aussi des investisseurs, ou des gens ayant déjà validé une première expérience, dans la restauration ou ailleurs. On souhaite des candidats qui savent ce qu'ils veulent, qui ont une volonté, qui croient dans l'avenir de la franchise tel que nous l'entendons. Enfin, il faut un apport de 120 000 à 150 000 €.

Recevez-vous beaucoup de candidatures ?

En moyenne 80 par mois. Ensuite, nous appliquons notre première sélection selon nos critères, ce qui se finalise dans un cursus d'intégration d'environ 10 à 15 %.

 
Quelles sont vos méthodes de recrutement ?

Nous ne faisons pas de publicité, bénéficiant comme pour nos restaurants d'un phénomène de bouche à oreille qui fonctionne bien. Nous sommes les premiers franchisés français en restauration commerciale assise, avec nos 150 unités franchisées qui présentent une dynamique attractive.

 
Proposez-vous un accompagnement à vos franchisés ?

Cet accompagnement est permanent, sous différentes formes. Nous sommes à leurs côtés pour chaque étape du processus, du choix du site à la formation du personnel et de l'intéressé en passant par le conseil légal. Dans notre charte, nous nous engageons dans cet assistanat tous azimuts, marketing, achats, etc., sans intervenir dans la gestion bien entendu.

Quelles actions concrètes mettez-vous en place pour développer votre réseau ?

Tout ce que l'on vient de dire, plus la recherche des emplacements, les études de marché, la recherche du positionnement, la mise en place de formules attractives. Nous avons des cibles privilégiées comme les villes de province de 30 000 à 50 000 habitants. Nous allons jusqu'à ouvrir une filiale si nous ne trouvons pas de franchisé sur un lieu qui nous attire.

Quels sont les objectifs du réseau ?

Tenir nos chiffres, soit 300 restaurants fin 2017. Nous sommes d'ailleurs en avance sur notre plan de marche avec 163 unités actuelles. Nous visons également des implantations à l'étranger, qui devraient se concrétiser début 2013.