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Pour son premier hôtel en France, Bulgari ne pouvait s’installer que dans une adresse prestigieuse. C’est chose faite avec le Bulgari Paris, situé avenue George V, à quelques encablures des Champs-Élysées, de la tour Eiffel et du Grand-Palais, en plein cœur du très chic quartier du ‘triangle d’or’ du VIIIe arrondissement de la capitale. Huit ans de travaux ont été nécessaires aux architectes Antonio Citterio et Patricia Viel, déjà à l’œuvre dans les six autres établissements du joaillier (à Milan, Londres, Bali, Dubaï, Shanghai et Pékin) pour proposer cet hôtel qui décline sa version du luxe à l’italienne, tout en rendant hommage au savoir-faire français.
Dans ce bâtiment des années 1970, dont la façade moderne tranche avec les immeubles haussmanniens voisins, tout a évidemment été pensé dans les moindres détails, tant dans le choix des matériaux - panneaux d’eucalyptus laqués aux murs, marbre, velours, tapisseries, cuir… - que dans le mobilier, créé sur mesure par le duo d’architectes. Après avoir traversé l’élégante réception, les clients pénètrent dans un lounge à l’ambiance feutrée. Accueillis par une lumière en clair-obscur, ils peuvent y faire une pause ou s’y restaurer. Dans son prolongement, un bar - également ouvert à la clientèle extérieure - fait la part belle aux cocktails italiens et à la tradition transalpine de l’aperitivo, de 18 h 30 à 20 h 30. Chaque boisson est accompagnée d’une spécialité italienne, charcuterie, fromage, bruschetta…
Appartements privés haut de gamme
Celui-ci mène enfin à la table du Bulgari – Il Ristorante - dirigée par Niko Romito (3 étoiles Michelin dans son restaurant Reale, dans la région des Abruzzes). Le chef, qui signe également les cartes des autres hôtels de l’enseigne, propose à Paris sa réinterprétation des classiques de la gastronomie italienne, dans une version modernisée et allégée. D’une capacité de 60 couverts en salle et 40 supplémentaires en terrasse, le restaurant propose également un salon VIP pour 8 personnes, au service exclusif.
Les 76 chambres et suites du Bulgari Paris, conçues comme des appartements privés, sont imprégnées de cette attention du détail et de l’extrême personnalisation du service. Toutes bénéficient de superficies généreuses, allant de 42 m2 pour les chambres exécutives, 65 m2 pour les Junior Suites ou encore 132 m2 pour les Bulgari Suites. Un grand nombre d’entre elles bénéficient d’une terrasse avec vue sur l’avenue George V ou le jardin intérieur, et les plus grandes disposent également d’une cuisine. Mais le clou de l’hôtel réside dans le spectaculaire penthouse de 1 000 m2 sur deux étages, 400 m2 pour l’appartement et 600 m2 de terrasse et jardins avec une vue exceptionnelle sur la capitale. Les salles de bains déclinent cette même attention pour le luxe, avec produits d’accueil spécifiques, baignoires en marbre ou en onyx, voire hammam privé.
Côté espace de soins, le Bulgari sort aussi le grand jeu, avec une superficie totale de 1 300 m2 pour le spa et une piscine - accessible uniquement sur adhésion annuelle - de 25 mètres sur 8, des dimensions rares pour une piscine d’hôtel. Pour les massages et soin, l’hôtel propose cinq marques de cosmétiques différentes pour s’adapter au mieux aux attentes de sa clientèle. Les neuf cabines disposent toutes d’une douche individuelle, et une suite réserve le luxe d’un bains à remous et d’un hammam privatifs. Le salon de coiffure Des garçons, auparavant situé rue Saint Honoré, s’est désormais installé au Bulgari Paris, aux côtés d’un service de barbier italien traditionnel, pour compléter l’offre de soins.
Dans la salle de fitness de 120 m2, la personnalisation du service est là encore de mise grâce à un suivi sur mesure des caractéristiques physiques, des performances et attentes du client, qui seront mémorisés quelque soit l’hôtel Bulgari dans lequel il séjournera par la suite. Et les adresses sont prévues pour se succéder puisque le groupe italien a plusieurs projets en cours, avec deux ouvertures annoncées à Rome et une à Moscou en 2022, avant Tokyo (2023), Miami (2024) et Los Angeles.
#BulgariParis# #AntonioCitterio# #PatriciaViel# Niko Romito
Publié par Roselyne DOUILLET
