"Nos hôtels ont des directeurs généraux qui sont autonomes au sein de
leur établissement", souligne d'emblée Laurent Rossi, directeur général de Summer
Hotel Group. C'est la philosophie de ce groupe de quatre hôtels azuréens
classés 3 ou 4 étoiles - dont Le Masséna à Nice -, et la volonté de son président, Bernard Leng.
Ici, les outils technologiques et les gros achats comme la literie sont
négociés par le groupe avant d'être déployés sur les établissements. Les supports
commerciaux et de communication sont eux aussi harmonisés. En revanche, "chaque
hôtel gère ses réservations, et les directeurs peuvent gérer leur tarification,
la formation de leurs équipes et leur relation client." Une stratégie
globale est impulsée par la direction du groupe. Elle inclut la communication,
qui passe par les éléments de langage, les temps forts ou encore les cibles à
privilégier, puis les directeurs généraux transforment et exploitent ces pistes
à leur guise.
Près de 13 M€ de chiffre d'affaires en 2016
La gestion de crise est elle aussi centralisée. En juillet dernier, suite aux attentats de Nice, la direction du groupe a très vite déployé une stratégie d'écoute et de suivi du personnel. La gestion commerciale a été optimisée en s'imposant une baisse de tarif "de 30 % en août". Les résultats ont été très satisfaisants malgré le manque à gagner, estimé entre 500 000 et 600 000 €. "Nous avons terminé l'année 2016 avec un chiffre d'affaires global en hausse de 6 %, à 12,9 M€", détailleLaurent Rossi.
Le groupe compte désormais de nombreux projets qui incluent un site web central et la recherche de nouveaux hôtels azuréens, avec une priorité axée sur l'emplacement. "Je visite régulièrement des établissements en vente", évoque Laurent Rossi, toujours à la recherche de nouvelles opportunités. "Nous souhaitons atteindre une dizaine d'établissements d'ici 2020." Et si le choix de Best Western et de Choice a été acté pour trois hôtels du groupe, "pour la notoriété que ces enseignes nous apportent", toutes les pistes sont explorées pour l'hôtel Brice, dernière acquisition en date. La création d'un siège niçois cette année viendra asseoir la dynamique entamée par le groupe hôtelier.
Près de 13 M€ de chiffre d'affaires en 2016
La gestion de crise est elle aussi centralisée. En juillet dernier, suite aux attentats de Nice, la direction du groupe a très vite déployé une stratégie d'écoute et de suivi du personnel. La gestion commerciale a été optimisée en s'imposant une baisse de tarif "de 30 % en août". Les résultats ont été très satisfaisants malgré le manque à gagner, estimé entre 500 000 et 600 000 €. "Nous avons terminé l'année 2016 avec un chiffre d'affaires global en hausse de 6 %, à 12,9 M€", détailleLaurent Rossi.
Le groupe compte désormais de nombreux projets qui incluent un site web central et la recherche de nouveaux hôtels azuréens, avec une priorité axée sur l'emplacement. "Je visite régulièrement des établissements en vente", évoque Laurent Rossi, toujours à la recherche de nouvelles opportunités. "Nous souhaitons atteindre une dizaine d'établissements d'ici 2020." Et si le choix de Best Western et de Choice a été acté pour trois hôtels du groupe, "pour la notoriété que ces enseignes nous apportent", toutes les pistes sont explorées pour l'hôtel Brice, dernière acquisition en date. La création d'un siège niçois cette année viendra asseoir la dynamique entamée par le groupe hôtelier.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
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