La moitié des entreprises de l'hôtellerie et de la restauration ont recours à l'apprentissage

Le Fafih a demandé à l'Institut CSA d'établir un état des lieux des chefs d'entreprise du secteur face à l'apprentissage. Les résultats ont été dévoilés la semaine dernière.

Publié le 15 février 2016 à 16:33

Près de la moitié des entreprises du secteur ont recours à l'apprentissage mais la pratique touche davantage la restauration et les plus grandes entreprises (plus de cinq salariés). Dans 76% des cas, le retour d'expérience est positif. Les principales motivations des chefs d'entreprise à prendre des apprentis sont la transmission et l'insertion professionnelle, bien avant les raisons financières… Pour les entreprises qui ne font pas appel à l'apprentissage, les freins sont principalement les contraintes règlementaires et administratives. 28% avouent que leur situation financière ne leur permet pas. L'enquête, qui a été réalisée en octobre 2015, c'est-à-dire avant les attentats tragiques qui ont touché Paris et Saint-Denis, montrent qu'à l'époque que seulement une entreprise sur trois avait l'intention de recourir à l'apprentissage au cours des 12 mois à venir. D'ailleurs, seulement 52% se disaient plutôt optimiste concernant, sur la même période, le développement de leur entreprise (40% se disaient plutôt pessimistes). Quoi qu'il en soit, une très large majorité de dirigeants pense qu'il est important de développer l'apprentissage. 64% estiment que c'est une forme très efficace d'accès à l'emploi, mais 63% regrettent que la réalité du monde du travail ne soit pas assez connu des jeunes qui démarrent leur contrat d'apprentissage : 55% sont toutefois convaincus qu'un apprenti pourra évoluer et devenir à son tour chef d'entreprise.  D'un point de vue plus général, 84% estiment qu'il faut encore améliorer l'image de l'apprentissage en France, 78% qu'il faut l'ouvrir à tous les métiers (y compris les débits de boissons) et 63% que l'accès au transport et au logement pour les jeunes en contrats d'apprentissage doit être favorisé. Le questionnaire portait aussi l'organisation de la collecte de la taxe d'apprentissage. Eh bien, seulement 38% des dirigeants connaissent le nom de leur OCTA (en l'occurrence le Fafih) mais 74% savent qu'ils peuvent choisir les écoles et CFA auprès de qui la taxe sera redistribuée.

Enquête réalisée auprès de 401 chefs d'entreprise de l'hôtellerie et de la restauration disposant d'au moins 1 salarié, effectué du 15 au 21 octobre 2015.



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles



Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de rang H/F

40 - MESSANGES

Chef de rang avec expérience, Mi juin /mi sept. Une capacité de 80 couverts, vous serez 2 chefs de rang pour prise de commande sur tactile. Poste nourri, logé en mobilhome dans un camping avec piscine proche du restaurant. Salaire motivant! 'pizzerialegrillon@gmail.com'

Posté le 26 avril 2024

Barman(maid)

75 - PARIS 11

Nous recherchons un(e) barmaid pour notre établissement de nuit. On cherche une personne qui sache réaliser les cocktails. On propose un contrat en CDD de 6 mois renouvelable en CDI.

Posté le 25 avril 2024

Second de cuisine (Sous-chef de cuisine) H/F

11 - LEUCATE

Rech second ou chef de partie expérimenté , et plongeur Horaire aménageable Pour la salle Chef de rang , serveuse runner dynamique et motivé Vous devrez accueillir la clientèle , effectuer les encaissement service à table ..etc notions d anglais ou allemand bienvenu

Posté le 25 avril 2024